Autres articles
-
Les entreprises face à la nouvelle protection des données personnelles
-
Simplification des démarches fiscales : la France gagne en attractivité
-
Ordonnances Macron : quels changements pour les entreprises en difficultés ?
-
Comment financer le lancement d'une entreprise ?
-
Des délais administratifs toujours trop longs
- facturation 41 % ;
- collecte de données 34 % ;
- saisie de données 32 %.
D’ici à 2020, les missions les plus digitalisées auront évoluées :
- reporting 37 % ;
- création de rapport financier 36 % ;
- prévision financière 36 % ;
- reporting prévisionnel 36 %.
Les avantages liés à la transformation digitale sont déjà bien reconnus. L’automatisation facilite l’exécution des tâches, l’augmentation de la production, donc la productivité, et, in fine, de meilleurs résultats commerciaux. En revanche, on est moins conscient de la manière dont la transformation digitale peut être bénéfique aux collaborateurs. L’étude révèle que 80 % des dirigeants du secteur financier pensent que le recours soutenu aux technologies et aux processus numériques affectera positivement la fonction financière.
Quand ils ont été interrogés sur l’impact réel de l’automatisation, les trois premiers avantages qu’ils ont nommés sont :
- la possibilité pour les salariés de mieux se concentrer sur l’exécution des tâches, et moins sur la saisie manuelle des données (53 %) ;
- l’augmentation de la production individuelle (42 %) ;
- la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences plus facilement (36 %).
Le changement le plus important lié à l’automatisation du travail est observé sur le rythme quotidien. La transformation numérique permet aux salariés d’assimiler de nouvelles compétences et surtout de travailler sur des missions plus intéressantes. De ce fait, les professionnels de la finance augmenteront incontestablement leur valeur ajoutée sur le marché.
De plus, 68 % des DAF et RAF français reconnaissent que la digitalisation du travail n’entraînera pas de réduction du nombre des collaborateurs financiers, mais plutôt un changement profond des compétences requises. La gestion de données et les tâches les plus routinières tendent à être toujours plus automatisées, permettant aux professionnels de la finance d’exercer un travail davantage tourné vers la résolution des problèmes, la stratégie, la communication et le business.
« Contrairement aux idées reçues, il s’agit de créer un équilibre égal entre la technologie et l’humain. Si les entreprises se reposent de plus en plus sur la technologie, seule l’intelligence humaine leur permet de prospérer. Il est essentiel de prévoir les compétences dont l’entreprise aura besoin à l’avenir. Les entreprises doivent à la fois investir dans des programmes de gestion de talents pour leurs collaborateurs existants et rechercher proactivement des professionnels dotés d’expertises spécifiques. Les DAF français en ont bien conscience, puisqu’ils sont 16 % à envisager des recrutements en CDI et 21 % à prévoir des recrutements en intérim dans les années à venir », déclare Gaëlle Marre, directeur Robert Half France.