A force de dire que la croissance repart, les salariés demandent leur dû .
A l’occasion des négociations annuelles obligatoires sur les salaires – qui pourraient désormais n’avoir lieu que tous les quatre ans, merci Macron! – , les conflits se multiplient.
Depuis le 30 janvier, les trois usines Saft ( batteries,1400 salariés) de Bordeaux,Poitiers et Nersac,près d’Angoulême, rachetées en 2016 par Total, sont en grève. Face au 1,2% avancé par la direction, les grévistes ,soutenus par la CGT, réclament 2% pour tous et 500 euros de primes. En colère aussi, les 1200 salariés d’Aubert&Duval à Pamiers (Ariège) refusant une aumône de 1% (soit 14 euros par mois pour les bas salaires). Après une semaine de grève,ils ont obtenu au moins 20 euros pour tous et 10 euros de plus sur la prime d’ancienneté. Après 5 semaines de débrayages, les salariés de l’usine Syngenta (agrochimie) d’Aigues-Vives ( Gard) ont eux aussi obtenu gain de cause…
Voilà de quoi nourrir des espérances.
Section de Sète du Pcf