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Critiques Séries : Heathers. Saison 1. Pilot.

Publié le 23 février 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Heathers // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Le film Fatal Games est pour certains un film culte. Je dois avouer que j’avais beaucoup aimé ce film et que le projet de série adapté de ce film, Heathers, ne donnait lui aussi autant envie. Nouvelle création originale de Paramount Network, on retrouve dans Heathers le ton bitchy 80s du film original. Cette comédie noire a donc un côté légèrement funk y qui rend forcément le tout beaucoup plus appréciable. C’est Jason a. Micallef (La famille Pickler) qui s’est alors chargé de cette adaptation qui n’était pas ce qu’il y a de plus facile. En ressortant ce petit film qui n’avait pas fait grand bruit lors de sa sortie, Paramount Network espère donc séduire un jeune public avide de ce genre de séries qui manque un peu à la télévision américaine actuellement. Il y a des changements importantes qui sont fait dans le scénario par rapport au film, mais Heathers garde tout de même le ton. Au lieu de trois filles blanches, la série décide de rassembler des personnages différents : une jeune fille enrobée, une transgenre et une fille afro-américaine, créant une diversité qui ressemble peut-être plus de à la discrimination positive qu’à un réel message qu’ils voudraient envoyer. Cependant, le trio fonctionne malgré tout. Et là nous avons Victoria, l’héroïne incarnée par Grace Victoria Cox et qui, sans être belle, n’a pas l’espoir d’atteindre un jour l’élite.

Trois filles de riches chacune prénommée Heather sont les reines du lycée de Westerburg. Elles acceptent néanmoins dans leur clan Veronica, dont elles exploitent la candeur et la naïveté. Celle-ci, sous l'influence de J.D., un autre jeune marginalisé, organise une petite vengeance qui va mal tourner...

Pour faire un bon pilote de ce genre de séries, il fallait un meurtre, de l’humour noir, de l’ironie et une musique d’ambiance légèrement pop rock. C’est pile poil ce que Heathers vient de nous offrir dans ce premier épisode. De plus, le cynisme dont peuvent faire preuve les personnages devient tout de suite accrocheur. J’ai sûrement gardé mon âme d’ado en ayant beaucoup aimé ce premier épisode mais il y a tout de même un travail derrière qui, malgré les défauts inhérents à ce genre de programmes, fonctionne bien. En jouant sur des sujets culturels modernes, drôles et ironiques, Heathers parvient donc à s’inscrire parfaitement dans une dynamique palpitante. Avec des minorités visibles, des personnages manipulateurs et bien d’autres classiques du genre, Heathers sait comment me faire entrer dans son filet. En espérant que je n’ai pas envie de m’échapper dès le second épisode, ce qui serait réellement dommage. Surtout que j’ai toujours aimé les séries basées sur des univers légèrement artificiels avec un brin d’horreur dedans et des couleurs pops séduisantes et léchées. Peut-être que Heathers aura la chance d’être aussi culte que le film si elle s’en donne les moyens.

Note : 6.5/10. En bref, une entrée en matière convaincante.


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