Cette déclaration politiquement incorrecte lui a valu d’être renvoyé en France sur-le-champ. Certains regrettent la dureté de la punition, cependant, bien que le ski soit un sport essentiellement individuel, c'est grâce à l'équipe, à son infrastructure et aux programmes de la fédération que des victoires individuelles sont rendues possibles.
Les athlètes devraient-ils être capables de s'exprimer ? Bien sûr. Doivent-ils etre aussi responsables de leurs propos ? Absolument. Alors que l'équipe féminine française est en difficulté, le groupe technique masculin est remarquablement fort comme en témoignent les excellents résultats obtenus en geant et en slalom lors des J.O.
Maintenant, contrastons cet épisode au contenu d'un article paru le 15 Février dans le New York Times, détaillant comment l’équipe masculine norvégienne de ski alpin, l'une des plus petites sur le circuit de la Coupe du Monde, gère sa culture d'esprit d’équipe et constitue un merveilleux exemple pour toutes les autres équipes, y compris probablement les « bleus » et surtout nos américain qui sont les pires individualistes qui soient.

Les athlètes passent 250 jours par an en communauté, mangent ensemble, dorment par chambre de deux, partagent un lit double quand il le faut et, surtout, font équipe et s'entraident. Même lorsque le jeune blanc-bec Henrik Kristoffersen, s'est frotté à sa fédé pour son parrainage « Red Bull », il finit par céder et a accepté de suivre les règles.
La collectivité de cette équipe est une formule qui porte ses fruits et devrait servir de référence et d’exemple à toutes les autres équipes.