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La mélodie d’un coeur qui bat/ L’art d’écouter les battements de coeur – jan-Philipp Sendker

Par Mcchipie
La mélodie d’un coeur qui bat/ L’art d’écouter les battements de coeur – jan-Philipp Sendker

Quatre ans après la mystérieuse disparition de son père Tin Win, un avocat new-yorkais d'origine birmane, Julia découvre une lettre d'amour écrite par celui-ci à une certaine Mi Mi en Birmanie. La jeune femme en a l'intuition : c'est là-bas que se trouvent les réponses à ses questions. À peine arrivée, elle fait la connaissance d'U Ba, un homme étrange qui semble tout savoir de sa famille. Il va lui conter l'incroyable histoire d'amour de Tin Win et Mi Mi…

Mon avis :

Une histoire très touchante qui début aux USA, pour se terminer à Kalaw, un village Birman. L'histoire est très belle, très passionnante, avec une touche de fantastique.
Ce que j'ai trouvé le plus intéressant, c'est l'envie grandissante que ce roman a laissé en moi, d'aller visiter ce beau pays.

Note : 3.5/5
 

Jamais encore je n'avais entendu quelqu'un raconter ainsi une histoire. Les mots peuvent-ils avoir des ailes? Peuvent-ils scintiller dans l'air comme des papillons? Peuvent-ils nous emporter, captifs, dans un autre monde? Peuvent-ils ouvrir les ultimes chambres secrètes de nos âmes?

Cinq mille huit cent soixante-quatre jours se sont écoulés depuis la dernière fois où j’ai entendu ton cœur battre. Te rends-tu compte du nombre d’heures que cela représente ? Du nombre de minutes ? Imagines-tu la détresse d’un oiseau qui ne peut pas chanter, d’une fleur qui ne peut pas s'épanouir? Imagines-tu le malheur d'un poisson hors de l'eau?

Il a voulu me donner des explications mais, moi, je n’ai rien voulu entendre. C’est bizarre, Julia, mais un aveu, une révélation, ça n’a plus de valeur si ça vient au mauvais moment. Si c’est trop tôt, on se retrouve écrasé. On n’est pas prêt et on ne peut en apprécier l’intérêt. Si c’est trop tard, l’occasion est perdue. La méfiance et la déception sont déjà trop prégnantes ; la porte est désormais fermée.

Que savons-nous de nos parents, et que savent-ils de nous ? Et si nous ne connaissons même pas ceux qui nous accompagnent depuis notre naissance – et si eux ne nous connaissent pas non plus –, alors que pouvons-nous espérer savoir de tout un chacun ? Ne faut-il pas imaginer, dans cette perspective, que n’importe qui soit capable de n’importe quoi, même du crime le plus atroce ? De quoi, de qui, de quelles vérités en fin de compte dépendons-nous ? Existe-t-il des individus à qui faire inconditionnellement confiance ? Pareille personne existe-t-elle, d'ailleurs?


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