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Vin, terroir, et spéculation foncière

Publié le 03 juillet 2008 par Findawine

Ces dernières années, le vin est devenu une valeur spéculative à part entière, avec nombre d’investisseurs diversifiant leurs portefeuilles par l’achat de grands crus, voire la création de fonds spécialisés dans ce type d’investissement. Mais le vin est aussi spéculatif d’un point de vue foncier, le prix à l’hectare variant d’un extrême à l’autre, entre les terroirs des appellations les plus réputées et des terrains moins, voire pas du tout, côtés.

C’est le constat qu’on peut faire en Champagne, par exemple, où un hectare de terrain se négocie à prix d’or, et où chaque modification de l’aire bénéficiant de l’appellation entraîne son lot de batailles dont les enjeux sont plus financiers que viticoles.

Mais, à Bordeaux, la situation est bien différente : les politiques d’urbanisation de certaines communes se font aujourd’hui parfois au détriment du patrimoine viticole de la région, et du respect de la notion de “terroir”.

C’est le cas à Cadillac, où le syndicat viticole de l’appellation, avec le soutien du CIVB, a assigné le conseil municipal de Cadillac sur Garonne devant les tribunaux administratifs, pour avoir classé 50 hectares de vignes en zone à urbaniser, arguant qu’une telle décision “met en cause la survie d’entreprises viticoles dynamiques, et altère de façon irréversible les paysages”.

En revanche, ce qui est certain c’est que, en Champagne, les municipalités y réfléchissent plutôt à deux fois avant de proposer des plans d’urbanisation incluant le rachat d’hectares de terrain dont la valeur frôle le million…


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