Le corps enseignant des lycées, collèges et écoles primaires algériens a entamé mardi, sa deuxième grève en l'espace d'une semaine, pour réclamer une revalorisation salariale.
Pour rappel, nombre d'enseignants des établissements étatiques algériens étaient en grève mercredi 14 février dernier suite à l'appel d'une intersyndicale rassemblant cinq organisations syndicales du secteur de l'éducation. Les instigateurs de cet arrêt de travail ont promis de poursuivre leurs actions tant qu'ils n'auront pas obtenu gain de cause.
S'exprimant à la télévision, le président du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane, a affirmé qu'une réunion tenue dimanche avec la ministre algérienne de l'Education, Nouria Benghebrit, " n'a pas produit de résultats concrets ".
" La grève est suivie à 70 % sur l'ensemble du pays ", a précisé, de son côté, le président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri.
Certaines sources de presse ont rapporté que, dans le centre d'Alger, la grève a été amplement observée mardi dans les lycées, mais pas trop dans les écoles primaires.
Le ministère algérien de l'Education n'a révélé aucune estimation du nombre des enseignants en grève dans le pays.