Christiane Chavane vise les plumes !
NSONDABLE BECASSINE
L’Elysée n’en finit pas de caser les copains. Il faut bien éviter le chômage aux pires incompétents, sinon que feraient-ils ? IPSOS, qui fut jusqu’en 2007 le sondeur officiel du Palais, vient d’embaucher Najat-Vallaud-Belkassem. A part un emploi fictif on ne voit pas bien ce qu’elle peut apporter à cet organisme. Ce qui est certain, c’est qu’entre son arrivée chez IPSOS et le fait que Macron Junior sévisse à Kantar Sofres, la cote de popuhilarité d’Imposteur 1er va pouvoir atteindre des sommets.
Jouanno aura droit aussi à une fonction lucrative. On la croyait pourtant casée chez un chasseur de têtes. Aurait-elle été chassée ? J’ai cru mal comprendre qu’elle allait s’occuper des ébats publics de la présidence. Elle prépare les tatamis.
Jupiter, lui, se prépare à imiter Trudeau, parti en Inde déguisé, et dont toute l’Inde rigole. Mais pour ça il se contentera d’un rôle chanté dans Pierre et le Loup… On le savait mauvais acteur de théâtre, il passe à la comédie musicale. Depuis qu’il nous joue du pipeau il a eu le temps de s’exercer. Ça prouve surtout qu’il n’a rien de mieux à faire. Syndrome de Peter ?
L’EXTERIEUR DU COMMERCE
Notre gouvernement s’inquiète puisque malgré une croissance « extraordinaire » (ne vous marrez pas !), notre balance du commerce extérieur affiche un déficit abyssal. Donc Edouard Philippe lance un plan de relance pour l’exportation.
Est-ce qu’il est au courant que ça ne sert strictement à rien ? Ce n’est pas le rôle de l’état d’exporter, c’est le rôle des entreprises.
Pour qu’une entreprise exporte ses produits et ses services, il lui faut commencer par vendre sur son propre sol, y faire des marges raisonnables, donc du PROFIT, engager des dépenses pour se faire connaître à l’étranger, maîtriser la chaîne logistique et être compétitive.
Lorsque l’IS se monte à plus de 33%, lorsque les contraintes réglementaires inutiles ajoutent des coûts aux charges, lorsque les bénéfices restants sont grevés de taxes en tous genres, il devient difficile pour l’entreprise de se faire connaître à l’extérieur, elle ne peut pas non plus innover, ce qui lui permettrait de rester la meilleure sur un marché qui évolue parfois très vite, et par-dessus tout elle ne parvient pas à atteindre les objectifs de prix qui lui faciliteraient l’obtention de parts de marché à l’étranger. Elle peut toujours essayer de se financer à l’extérieur, mais la France n’ayant toujours pas instauré de fonds de pension et les banques restant très prudentes, elle a du mal à trouver des fonds. Le résultat est que de plus en plus d’entreprises françaises passent dans des mains étrangères, que la valeur ajoutée s’en va au loin, et que la société mère optimise les flux, ce qui ne va pas systématiquement dans le sens d’une amélioration des ventes depuis la France vers l’extérieur.
Monsieur Philippe et Imposteur 1er ne comprennent rien à l’industrie. Conseillers par Attali, ils s’imaginent faire de la France un pays de services, sans production. Ils ne jurent que par la finance et la communication. Or la finance qui ne s’appuie pas sur une économie réelle n’a pas d’avenir, sauf à créer des bulles. La communication qui consiste à soigner l’emballage en oubliant de le remplir, c’est sans intérêt. Les services sans production derrière, ça trouve vite ses limites et c’est en plus non exportable. Autrement dit rien ne sert de faire des plans, restaurons la compétitivité des entreprises en cessant de les grever de taxes et de règles absconses, ce sera bien plus efficace. Et aussi mettons au boulot les services commerciaux de nos ambassades, pour qu’ils facilitent les implantations des entreprises françaises au lieu de se contenter de participer ou organiser des cocktails. Engageons pour ça des gens compétents plutôt que des pistonnés.
J’en profite d’ailleurs pour rebondir sur les problèmes que rencontre le milieu agricole. L’IREF a fait un rapport excellent et j’invite tous ceux que le sujet intéresse à le lire. https://fr.irefeurope.org/Publications/Etudes-et-Monographies/Liberer-les-agriculteurs-du-joug-administratif
On y trouve notamment que dans l’agroalimentaire, la part des exportations est passée de 8,3% du commerce mondial à seulement 5% et de la 2e à la 6e place depuis 2000. Nous sommes désormais derrière l’Allemagne et les Pays Bas. On y lit aussi qu’un tiers des exploitants agricoles gagne moins de 350 Euros/mois subventions incluses.
Or nous n’avons eu de cesse de rajouter des contraintes à nos paysans, contraintes qui n’existent nulle part en Europe, et ensuite de les maintenir sous perfusion. Comment voulez-vous qu’ils exportent ? Non seulement ils n’en ont plus les moyens, mais ils sont forcément plus chers que les autres. Les interdictions absurdes obligent à des solutions plus onéreuses que celles de leurs voisins. Les cultivateurs le savent, mais ne voient d’autre solution que de réclamer toujours plus d’aides, sans doute parce qu’ils ne croient pas une seconde que l’état veuille desserrer leur carcan. Ce n’est pas avec le petit Hulot que ça va s’arranger.