.
sourceOn en est donc là, dans ce beau pays de la Macronie triomphante. Les derniers tabous sont en effet en train de tomber, et la banalisation du mal suit son cours. Tellement désolé de constater que des CRS qui viennent tabasser nos gamins dans les amphis, cela ne choque plus personne…. Et pourtant, les faits sont là :
(Ce compte twitter là reprend la gradation des événements qui ont conduit à cette situation sur place de manière détaillée. Il démontre très clairement que la présidence de cette université est complcie de cette répression insupportable).
Un pays qui laisse ses jeunes se faire tabasser par les flics sans broncher est condamné à mourir de froid. Ce n’est pas l’idée que nous nous faisons de la démocratie. Le droit à la contestation a toujours été garanti. S’il ne l’est plus, comme c’est le cas visiblement ici, et plus globalement dans maintes autres situations qui par leur accumulation nous alarment fortement, nous le dire. Nous agirons en conséquence. Mais faudra pas venir se plaindre ensuite si le recours à la violence va crescendo, comme s’en émeuvent les nobles âmes…
Car face à cette violence d’Etat, ce qui est nouveau pour moi, je refuse à présent d’en condamner une autre, populaire et légitime, face à tant d’injustice et de protestations sociales qui pourtant s’accumulent dans notre pays, sans que le gouvernement ne daigne en prendre acte autrement que par la répression. ça suffit comme ça. Le ton doit monter, et la peur, changer de camp.
Post-scriptum : et ça continue… Toujours cette même logique sécuritaire mortifère…
source