American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace // Saison 2. Episode 7. Ascent.
Après l’excellent épisode précédent, la série semble tomber dans une sorte de boucle alors que « Ascent » répète un peu des trucs que l’on a déjà vu précédemment dans la saison. Mais l’aspect le plus intéressant de cet épisode de American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace n’est pas Andrew, mais bel et bien la relation entre Gianni et Donatella. A commencer par cette robe que Gianni va faire pour Donatella afin de faire d’elle une star et l’héritage de la maison de couture Versace lors de cette fameuse soirée d’anniversaire de Vogue. Penelope Cruz a une vraie aura durant cet épisode qui apporte un peu de lumière dont la série avait réellement besoin. La série ne ralentie pas pour autant le côté gore (notamment lorsqu’un homme est invité chez Lincoln, le premier pigeon d’Andrew, et décide de lui détruire le crâne et le visage avec une sculpture), continue de montrer ce qui a fait que dans sa vie Andrew est devenu ce qu’il est devenu par la suite : un meurtrier. Il y a pas mal de belles choses dans American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace mais je dirais que cet épisode s’égare un peu trop à mon goût. La narration est cependant déstructurée. On apprend donc de nouvelles choses sur Andrew qui mènent à l’épisode précédent. C’est presque étrange que de remonter le temps mais American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace parvient à le faire de façon assez intelligente.
En effet, je pense que cette saison de American Crime Story décide de raconter l’histoire à l’envers avant sûrement de revenir dans le présent de la série à un moment donné. La série nous montre alors qui était Andrew avant les meurtres, qui il a rencontré et ce qui l’a mené à devenir escort, sans compter sur sa relation avec sa mère qui n’était pas si saine que ça. Alors que Gianni de son côté a des problèmes de santé, Donatella a du mal à trouver sa place dans Versace et c’est là que son frère va venir à sa rescousse, en voulant faire d’elle une créatrice plus qu’une assistante à la création de son frère. Mais bien cela soit si sympathique de voir Donatella, je trouve que cet épisode ne fonctionne pas toujours comme il se doit. Donatella est un personnage fascinant, mais probablement plus dans la vraie vie que dans cette série. C’est l’un des problèmes de cet épisode mais je trouve que l’histoire fonctionne assez bien. Il y a deux scènes intéressantes dans cet épisode entourant Andrew. La première est celle où David et Andrew sont à l’hôtel, assis après avoir couchés ensemble et où David raconte alors son enfance à Andrew. C’est un moment très touchant de l’épisode qui respire le vrai, pas un truc qui donne l’impression que la série en fait des tonnes.
La seconde scène importante est celle du meurtre de Lincoln par un homme de passage, qui se dit hétéro et qu’il a récupéré au passage dans un bar gay. La scène d’horreur est presque too-much mais cela colle aussi avec ce que American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace fait depuis le début de la saison. Finalement, cet épisode est légèrement décevant, notamment car il tourne un peu en rond à mon goût.
Note : 5/10. En bref, petite déception dans American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace.