Ce fameux changement de nom dont le suspense grotesque était si artificiellement entretenu à la fois par le FN et les médias tombe donc enfin… Et c’est tellement à plat que c’en devient pathétique. J’en aurais presque honte pour eux. Il accompagne par sa vacuité politique même la logique de dépression d’une Le Pen qui ne parvient même plus à convaincre ses « propres » rangs, qui ne croient plus en elle.
Ce congrès d’une soi-disant refondation, qui devait marquer une telle rupture, à la fois politique et médiatique, ne fait que démontrer magistralement l’absence de talents et de compétences en son sein, et c’est tant mieux. Il ne propose rien d’autre en effet, en termes de contenu idéologique, que la poursuite de l’immuable vide programmatique abyssal, au point que même ce changement de nom devient un non-événement affligeant qui instille le malaise. Car franchement, soyons honnêtes, c’est vraiment la montagne qui accouche d’une souris. Un nom d’une réelle banalité, qui fait en outre penser, quelle légèreté dans son choix (et je n’ai pas été le seul à le remarquer) à celui du Rassemblement National Populaire, de triste mémoire…
Les instances du parti d’extrême droite auront donc réussi le tour de force d’estomper ce qu’ils voulaient configurer comme un événement médiatique fort, celui du changement de nom, par l’invitation d’un fasciste star des nazis américains, et par un autre événement imprévu, mais qui révèle la vraie nature, toujours bien présente dans les coulisses, de ce parti nauséabond : la sortie atrabilaire d’un attaché parlementaire de Madame Le Pen, qui s’est davantage distingué par son racisme le plus grossier que par son intelligence de situation. On peut faire mieux pour entrer dans la modernité et le changement d’image, je crois. Nul.le n’est dupe. Toujours la même crèmerie. Qui vend toujours la même merde. Voilà. C’est dit.
Jeu de briques
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Pacman
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