X-Files // Saison 11. Episode 9. Nothing Lasts Forever.
Ce que j’aime avec X-Files c’est le fait qu’elle a toujours su faire des cold-open. Rare sont ceux qui sont ratés et celui de cet épisode, aussi gore soit-il, rappelle les meilleurs moments des débuts de la série. Ce n’est pas l’épisode le plus gore de la série, mais c’est certainement l’un des plus gore. L’histoire est donc un peu proche de celle des vampires, où des personnages complètement fous décident de manger de jeunes personnes afin de rester jeunes. Dès que l’épisode entre dans ses moments les plus gores alors cela donne un truc toujours aussi palpitant mais jamais dégoutant. Cet épisode n’est pas sans rappeler les meilleurs épisodes de la première saison de la série et ce n’est pas pour rire qu’il s’agit de l’un des meilleurs épisodes. L’épisode est divertissant avec un mystère suffisamment intéressant pour nous accrocher du début à la fin, des guests sympathiques et pas mal de trucs bien sanguinolents car c’est le point de départ de cet épisode. Nous avons alors Barbara Beaumont, une ancienne star de sitcom qui est obsédée par son besoin de rester jeune et belle, comme un souvenir de ce qui a pu faire d’elle, en quelque sorte, une star. Comme bien d’autres épisodes cette année, tout n’est pas forcément brillant non plus. Plus l’on avance dans cette nouvelle version de la série et plus on peut se rendre compte que rien ni personne ne va pouvoir réellement apporter un coup de neuf à la série.
Il faut bien avouer que Fringe en son temps a presque ringardisée X-Files avec des cas de la semaine ambitieux, visuellement intéressants (et pour certains gores aussi) et une intrigue en fil rouge particulièrement jouissive. Cet épisode de X-Files ne relie pas vraiment le tout à ce que la saison veut nous raconter. Mais au delà de ça, c’est un bon « Monster of the Week » et c’est ce que j’ai envie de retenir avant tout. Le cold-open est un bon exemple du fait que X-Files peut encore produire des trucs efficaces. Et nous avons aussi des moments plus intimistes quand Mulder confesse à Scully qu’il se sent terriblement coupable de tout ce qui lui est arrivée et qu’elle aurait sûrement été mieux et plus heureuse si elle avait décidé de quitter le bunker qui leur servait de bureau après son premier jour, il y a de ça des années maintenant. C’est un moment touchant qui vient aussi faire le lien avec le reste de la série, ce qui n’est pas plus mal. Sans parler du fait que cela permet de rappeler aussi le début de la série, ce qui n’est pas forcément brillant non plus. Car les faiblesses du reboot sont alors d’autant plus visibles. Finalement, X-Files délivre un solide épisode malgré les défauts inhérents au reboot que la série connait depuis deux saisons maintenant…
Note : 8/10. En bref, un épisode bien gore et terrifiant comme il se doit…