Hey Gaétan,
comment ça va en ce samedi tout pluvieux ? Est-ce que tu as pu récupérer ton pépé cette nuit ???
Aujourd'hui on va parler de la fragilité du désir, parce qu"hier dans le taxi pendant que j'entendais vaguement les mots parfum, fille, vu un visage à la place d'un autre... je pensais en regardant défiler les lumières et les rues vides (paris est si mort la nuit) que mon désir à moi peut se briser avec un mot, une image, un souvenir qui remonte brutalement en voyant une scène.
Alors ce matin je suis à Antoine Doinel, le feu follet.
Je pense à celui qui loin d'Antoine n'est toujours pas libre de vivre follement et me montre le visage ingrat de l'adolescence, celui qui grimace pour sourire, celui qui ne peut pas rire de tout parce que la peur et les désirs réprimés compriment les journées.
Je pense à mes souvenirs de parfums et me dit que ce n'est jamais le mot garçon qui me vient à l'esprit mais un prénom.
Le seul parfum qui me tienne au coeur (non ce n'est pas une faute au coeur) c'est l'odeur du cou de Léaud.
Il n'y a aucune chaîne de souvenirs, aucun attachement, aucun regard qui ne me tienne désormais attachée au sol, le cou incliné vers la terre.
Gaétan j'ai écouté The Creations et Country Teasers ; ensuite j'ai écouté The Pastels dont je t'ai parlé hier et notamment la reprise de About You (Jesus and Mary Chain) qui est sur leur myspace :
http://www.myspace.com/thepastels
there is something warm about the rain