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Quand Facebook te surveille en permanence

Publié le 20 mars 2018 par Next51 @next51blog
Crédit photo David Garcia Crédit photo David Garcia Crédit photo David Garcia En Europe et aux Etats-Unis, de nombreuses voix exigeaient des investigations après que les journaux américain New York Times et britannique Observer ont affirmé ce week-end que l’entreprise britannique Cambridge Analytica (CA), spécialisée dans la communication stratégique, avait récupéré sans leur consentement les données de 50 millions d’utilisateurs pour élaborer un logiciel permettant de prédire et d’influencer le vote des électeurs.

CA a travaillé pour la campagne du candidat républicain Donald Trump, élu président des Etats-Unis fin 2016. Facebook a indiqué avoir fermé le compte de la firme.
Des révélations qui tombent d’autant plus mal que Facebook –mais aussi Twitter ou Google– sont accusés depuis des mois d’avoir servi de plateformes de manipulation de l’opinion publique, en particulier par des entités liées à la Russie lors de la campagne présidentielle américaine ou celle du référendum sur le Brexit en 2016.

Cette nouvelle polémique est très mauvaise pour Facebook car elle pourrait accentuer la pression pour des règles plus strictes sur l’utilisation des données, qui constituent le coeur de son modèle économique.

D’après l’enquête, Cambridge Analytica a pu créer les profils psychologiques de 50 millions d’usagers à partir d’une application qui s’affichait sur Facebook comme « une application de recherche utilisée par les psychologues ». Elle proposait de payer les utilisateurs pour remplir des tests de personnalité.

CA nie avoir utilisé ces informations à des fins malveillantes.

Quant à Facebook, il a réfuté l’idée d’une brèche et laisse penser que le problème ne concernerait qu’un bien plus petit nombre d’utilisateurs.

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