[Test] Frantics, nouveau titre de la gamme PlayLink

Nouveau jeu de la gamme PlayLink, Frantics débarque sur PlayStation avec pour mission de proposer toujours plus de fun entre amis

Bref retour sur la gamme PlayLink de Sony, ces jeux à partager avec vos amis, votre famille ou des personnes lambda en jouant directement avec votre mobile, tablette ou smartphone. Vous connaissez « Qui es-tu ? », Knowledge is Power, Hidden Agenda, SingStar Celebration mais voici maintenant Frantics, testé pour vous.

Frantics se présente comme un jeu bourré de fun à partager entre amis avec son lot de défis pour remporter des couronnes qui vous porteront, peut-être, vers la victoire. Le fun commence dès qu’un personnage vous est attribué, crocodile, poule, rhinocéros, et j’en passe, tous au corps frêle et aux yeux explosés et aux accessoires classes ou sans styles que vous débloquerez par la suite, gratuitement.

La différence avec une quelconque autre licence dotée de mini-jeux type arcade c’est que dans Frantics, le Fairplay n’existe vraisemblablement pas, c’est ce qui rendra nos sessions de jeux plus funs, ou plus rageante pour certains n’étant autre que les victimes des bots sans scrupules s’acharnant sur eux. Un renard malicieux, « maitre du jeu » viendra parfaire ce déséquilibre tant apprécié en proposant des missions secrètes pour creuser un peu l’écart entre les joueurs.

Liste des mini-jeux :

Combat de chaises

Barjo kart

Course sans ami

Terrain miné

Garachute

Jetpack à la noix

Heavy metal

Voyage spécial

Fronde à bombes !

Beignes et beignets

Tour de Frantics

Boing boing plaf

Stalacflippe

Duo au sommet

Manque de Fairplay évidant

Au travers d’une quinzaine de mini-jeux tous plus barrés les uns des autres, que vous soyez uniquement entre amis ou en faisant des parties avec des bots vous devrez vous battre pour être victorieux. Un manque de fairplay évidant avec des bots qui s’acharnent et se liguent contre vous, ce fameux Renard qui aura son petit chouchou et qui récompensera le plus violent ou la victime du round selon la situation, tout ne sera qu’une question de hasard en majorité.

Des missions secrètes apparaitront sur votre mobile changeant ainsi complètement votre façon de jouer pour être victorieux sans pour autant franchir la ligne d’arriver, Frantics c’est ça, ça plaira ou ne plaira pas, mais en gardant uniquement l’optique de « fun », les plus rageux d’entre vous trouveront malgré tout un intérêt à pourrir leurs amis tout en rigolant et en perdant.

Esprit, aide-moi ! Ou pas

Vous perdez, vous ragez, mais votre mort ne sera pas vaine puisque une fois exterminé, d’une façon ou d’une autre alors que la partie continue pour d’autre, vous aurez la possibilité d’aider un joueur de votre choix. Le fun dans tout ça ? C’est que vous pourrez aider votre ami compatissant ou un bot parce que c’est votre soit disant ami qui vous aura poussé dans le vide, avec un gros bonus à offrir ou bien, le mettre dans une situation inconfortable en le gelant par exemple avec des malus à enchaîner pour faire d’un des survivants une victime. Car oui, une fois mort vous avez le choix, vous faites ce que vous voulez jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un sur le plateau.

À gauche, à droite, en avant, en arrière, avec des roues carrées ou un canapé

Course sans ami, Garachute, Terrain miné, Barjo Kart seront nos jeux favoris avec Jetpack à la noix, nombreux autres sont intéressants même si certains le sont clairement moins.

Il y a cependant une assez bonne diversité même si nous aurions aimé bien plus de mini-jeux, certains cependant frisent le génie comme Barjo Kart et Jetpack à la noix qui vous demanderons simplement d’accélérer et d’incliner votre appareil pour dirigés vos bolides. Jusque-là tout va  bien, mais si votre mini fusée est équipée d’un canapé, préalablement placé par un des autres concurrent, vous vous doutez que la partie sera plus compliquée pour ne serait-ce manœuvrer dans les tunnels, ou encore un cadre sur ressort pour votre kart, sautant et virevoltant dans tous les sens.

Encore ici un manque total de fairplay et c’est ce qui nous plait, un kart muni de roue de hamster à l’arrière et de roues carrées à l’avant en plus de ça, vous vous doutez que vos chances de gagner seront bien minces en comparaisons de ceux ayant eu un magnifique cockpit ou encore un réacteur les faisant traverser la carte en quelques secondes.

Une maniabilité qui friserai le génie

Pour les autres mini-jeux, où vous devrez incliner à gauche à droite, en avant et en arrière votre mobile ou votre tablette, vous constaterez l’horreur à l’état pure pour vous et votre entourage de garder un quelconque équilibre et éviter les pièges se dressant devant vous, le plus souvent vous vous jetterez par vous-même dans le vide sans l’aide de personne. Un choix de la part de Sony de rendre la maniabilité aussi stressante ? Ça pourrait friser le génie pour ajouter du challenge avec des déplacements imprécis en supplément mais pour beaucoup la confusion sera présente, ajoutez à cela de la glace, des rollers ou autre et vous comprendrez notre souffrance.

Concernant l’ergonomie, les parties types « coupe » enchaînant 4-5 mini-jeux ne poseront aucuns soucis, avec un choix d’épreuve aléatoire et d’objets à acheter avec des pièces que vous récolterez au fur et à mesure, les joueurs pourront rejoindre et rester au prochain lancement pendant vos longues heures de jeu si vous le souhaitez sans avoir à se reconnecter, en revanche si vous choisissez une simple épreuve à faire puis une autre, le jeu demandera à chaque fois une reconnexion des joueurs, hélas.

Le jeu se terminera avec un achat de couronne qui deviendront par la suite vos points de vie pour une ultime épreuve et vous pourrez, si vous n’en avez gagné aucune, en acheter contre toutes les pièces que vous aurez pu récupérer faisant ainsi du loser de la partie le winner, pour peu que vous arriviez à garder vos points de vies.