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Encounter

Publié le 22 mars 2018 par Alexcessif

Bon, là faut contextualisés ! Je regardais sur You tube un cours de Aurélien Barrau sur le big bang  et autre trou noir et j’ai brodé : Encounter Dans l’espace temps, le champ gravitationnel est évolutif, toujours ! Nous,  chez les raz du sol, on cherche les dixièmes manquants pour rester sur le podium. Nous ne sommes pas contraints de subir l’orbite que nous confère notre  statut de satellite. On peut tendre vers celui de l’étoile. De ce nouveau paradigme, nos vies s’enrichissent. Par la porte entrouverte un nouveau danseur, maître de l’univers apparaît à l’horizon des événements de cette valse cosmique. Quand le hasard porte ce masque dont s’affuble parfois le destin, on peut s’interroger. Cela n’empêche nullement de disparaître dans le trou noir des forces obscures où s’engouffre  même la lumière. Un danseur étoile  nantis d’une force d’attraction magistrale. Nous sommes deux modèles spéculatifs avec  des corroborations expérimentales différentes. Pourtant l’attraction est fatale à l’un et à l’autre. Dans notre orbite elliptique, à l’apogée, de nouvelles planètes nous rejoignent. Au périgée d’autres nous échappent. Une chose est sûre, l’univers n’est plus comme avant. Saturne est taciturne, Mars vaincu, Vénus directe ! Il faudra accepter les douces gesticulations préliminaires le temps de prendre la mesure de chacun. Obéir aux maîtres de l’olympe qui nous guident l’un dans l’autre puisque nous leur auront cédé le pouvoir, abandonné notre  désir et confié son accomplissement. Inapte à décider qui sera le soleil et qui sera la lune. Calmés et unis par le membre que m’a donné la nature dans celui  inversée que tu m’offres, nous resterons immobiles à fouiller nos regards dans le secret d’un lit, le pouvoir d’une peau, la lenteur du mouvement. L’un de nous deux bougera,cédera à ce partage où personne ne gagne, où personne ne perds. Au fond de notre  intimité, les muqueuses mises à rude épreuve, de l’affolement à la délivrance de nos fluides mêlés, nous verrons dans nos yeux  des étoiles nouvelles. Je parlais il y a peu de nos résiliences secondaires, un terrain de choix pour le big bang d’un nouveau monde du nous J’aime bien et je n’aime pas le concept de résilience secondaire. J’aime parce que c’est la mue d’une nouvelle enveloppe qui nous contient tous les deux et ce mot est proche de l’idée de logement où l’on ne vient que le week end. Je n’aime pas parce que résilience renvoie à l’idée d’une peine antérieure. Reste le double sens que l’on veut bien lui prêter et chez moi le calembour à deux balles reste une manière d’exprimer autant que de suggérer. L’altérité de mes alter egos y trouvera de quoi s’alimenter la gamberge.

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