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Playing House (Saison 3, 8 épisodes) : finir son histoire dans le bonheur...

Publié le 24 mars 2018 par Delromainzika @cabreakingnews


Le renouvellement de Playing House n’était pas gagné au départ. Après deux saisons et des audiences confidentielles, le renouvellement de Playing House est apparu comme une surprise. Si la série a décidé de s’arrêter là et donc de ne pas réduire la série pour une saison 4 cela peut se comprendre. Mais j’avais de la sympathie pour Maggie et Emma. Playing House était l’un des derniers vestiges de la tentative de USA Network dans le domaine des comédies. Mais c’était aussi dans mes souvenirs la meilleurs qu’ils aient pu nous proposer. Bien qu’au fil du temps Playing House n’ait pas vraiment su se renouveler il y a suffisamment de bons éléments là dedans pour me laisser un bon souvenir. Je n’emporterai pas Playing House sur une île déserte pour me la regarder en boucle mais l’énergie communicative de ses héroïnes était rafraichissante par moment alors que la comédie était apparue, noyée au milieu d’autres comédies tentant les amitiés féminines en tête d’affiche (Broad City notamment). Les amies Jessica St Clair et Lennon Parham forment donc un duo efficace qui reprend l’histoire là où on l’avait laissé l’an dernier avec le cliffangher de fin de la saison 2. Pour autant, ce qui fonctionne dans cette troisième saison c’est le mix parfait entre humour et drame qui permet à Playing House de trouver un véritable équilibre.

La première saison était confiante et intelligente, la seconde a su affiné les choses et proposer un mélange plus savoureux alors que cette troisième saison permet de voir que Playing House a trouvé ce qu’elle voulait réellement faire. Surtout que l’histoire de la série n’est pas forcément ce qu’il y a de plus simple à raconter, notamment quand on doit en rire. Mais la chance que l’on a c’est que les créatrices et actrices principales de la série ont su trouver un bon degré d’humour et de drame afin d’équilibrer le tout. Surtout que la saison 3 plonge un peu plus en profondeur dans la vie des personnages tout en étant beaucoup plus drôle que les saisons précédentes. Tout cela se fait avec une complexité émotionnelle assez inattendue tout en cherchant à approcher des sujets douloureux avec un brin d’humour et surtout du réconfort. Playing House est à la base une série très simpliste mais je trouve qu’elle sait très bien comment s’y prendre pour nous faire passer un beau message. Avec des splendides moments d’humour, Playing House parvient à jouer une carte qu’elle n’avait pas joué auparavant et c’est vraiment réjouissant. Notamment dans « Paging Doctor Yes Please » sur la vidéo promotionnelle de l’hôpital où elle travaille. Ou encore « Ride the Dragon » (3.06) où Maggie organise une petite soirée et va se retrouver à alimenter ses invités avec de la marijuana.

Au fond, ce ne sont que des petites intrigues ici et à mais elles ont le mérite de faire leur effet et donc de nous donner l’envie d’aller plus loin à chaque fois. Chaque épisode se veut plus ou moins unique dans sa façon de traiter les personnages tout en apportant un petit truc en plus. Chaque épisode offre donc plusieurs moments savamment dosé et les blagues ne semblent jamais forcées et là uniquement car il fallait placer à ce moment précis une blague. Tout est alors fluide et l’équilibre est clairement trouvé pour rendre Playing House le plus humaine possible. Les personnages sont très bien établis et leurs aventures comiques sont faciles à ressentir en tant que téléspectateur. Comme « Gwen or Lose » sur cette histoire d’équipe de basket locale qui permet à Jessica St Clair de nous offrir pas mal de beaux moments, tout en nous proposant une apparition de sa mère dans la série, incarnée par l’excellente Jane Kaczmarek. Le casting secondaire est lui aussi responsable de la réussite de Playing House et nous offre régulièrement de belles prestations comme Zach Woods que je n’attendais pas spécialement cette année ou même Lindsay Sloane. Finalement, Playing House est donc une belle idée qui a malheureusement pris fin mais je garde le meilleur pour moi et puis c’est tout.

Note : 7/10. En bref, belle saison équilibrée.


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