A l’heure où une rescapée de la Shoah, qui avait si miraculeusement échappé à la rafle du Vel d’Hiv’ en juillet 42, vient d’être victime de la sauvagerie antisémite, cette décision judiciaire qui survient au même moment n’en a que plus de sens, histoire de lutter contre un mal encore bien réel et tristement contemporain… et un personnage immonde que les médias main stream choisissent si complaisamment de banaliser à l’occasion de la parution de son livre. Je ne cesserai jamais de dénoncer cette infecte connivence qui me répugne au plus haut point. On ne peut pas dénoncer à longueur d’édito les méfaits de la bête immonde pour lui dérouler le tapis rouge à la moindre occasion, question de logisue et de cohérence.
La condamnation de Jean-Marie Le Pen pour contestation de crime contre l’humanité est désormais définitive. La Cour de cassation a validé, mardi 27 mars, le jugement en appel qui avait infligé une amende de 30 000 euros à l’ancien président du Front national. Ce dernier avait de nouveau qualifié les chambres à gaz de « détail » de l’histoire de la seconde guerre mondiale en avril 2015.
La haute juridiction, qui juge la bonne application du droit, a rejeté le pourvoi du cofondateur du Front national, qui protestait contre sa condamnation pour contestation de crime contre l’humanité prononcée le 1er mars 2017 par la cour d’appel de Paris.
« Sous couvert d’admettre la réalité et le caractère “assez ignoble” des chambres à gaz », « Jean-Marie Le Pen n’a de cesse d’en relativiser l’importance », soulignait le jugement de première instance, rendu par le tribunal correctionnel en avril 2016, estimant qu’il se livrait en fait à une concession qui n’était « qu’apparente ». La cour d’appel de Paris avait confirmé cette analyse.