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Critiques Séries : Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire. Saison 2. Episodes 3 et 4.

Publié le 31 mars 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Lemony Snicket’s A Series of Unfortunate Events - Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire // Saison 2. Episodes 3 et 4. The Ersatz Elevator (Part One & Part Two).


Si avec les deux épisodes précédents Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire était meilleure au début qu’à la fin, ces deux épisodes prennent le chemin inverse. « Part One » a souvent du mal à démarrer en bonne et due forme. Cela n’en fait pas un mauvais épisode, ne serait ce que pour la performance de Neil Patrick Harris. Cet épisode s’achève sur une chanson et il n’y a pas vraiment de raison pour que cet épisode s’achève sur une chanson. L’épisode reprend alors l’intrigue que l’on a vu à la fin de l’épisode précédent, ce qui est une agréable surprise et il y a quelque chose d’assez fluide là dedans finalement qui change de ce que l’on aurait pu imaginer au départ. Mais quand on voit Neil Patrick Harris dans la série, c’est probablement lui qui a réclamé une chanson. Peu importe, il est là et c’est l’essentiel, pour donner à cet épisode un côté plus sympathique. En dehors de cette chanson, ce n’est pas mauvais. Pas la meilleure chanson que j’ai entendu, mais pas la pire et Neil Patrick Harris a un charme légendaire qu’il parvient à mettre en scène dans cet épisode de façon plutôt intelligente mine de rien.

Tout au long de « Part One », la série semble par moment trainer en longueur. Notamment lors de la visite des différentes pièces dans la première partie. J’ai largement préféré la séquence au restaurant de poisson. La version d’Olaf que la série nous propose ici est plutôt sympathique même si cela change un peu de l’image de base aussi. En faisant de Olaf quelqu’un de plus fun alors on se retrouve avec un truc beaucoup plus séduisant que l’on aurait pu l’imaginer au départ. La nouvelle maison des Baudelaire est celle de Jerome et Esme Squalor, un penthouse pour une vie qui change clairement de ce que les Baudelaire ont vécu dans les deux épisodes précédents. Jerome est alors incarné par Tony Hale (qu’il est plaisant de voir dans cette série) et Esme (incarnée par Lucy Punch). Cet épisode est aussi l’occasion de retrouver les personnages des épisodes précédents : la bibliothécaire (incarnée par Sara Rue) qui s’appelle Olivia Caliban qui a envie de sauver les Baudelaire (et leur apporter le bouquin accessoirement) mais aussi le personnage incarné par Nathan Fillion dont j’ai déjà oublié le nom. L’alchimie que Sara Rue et Nathan Fillion partagent est assez étonnant. Les quelques moments de flirt de l’épisode sont assez cocasses et mignons.

En somme, la série fait tout ce que l’on peut attendre d’elle. Même si cet épisode se concentre sur trop peu de lieux et de choses. Le restaurant dure la moitié de l’épisode et la visite du penthouse aussi. Il ne se passe donc que très peu de choses finalement alors qu’il y avait largement de quoi faire. Peu importe la raison, ce n’est pas une grande surprise que Violet, Klaus et Sunny soient ceux qui vont retrouver les Quagmire à la fin de l’épisode. Le coup du parachute est tout de même assez cocasse mine de rien. Et tout cela ajoute des enjeux différents à la seconde partie de ce double épisode car « Part Two » a la chance d’être bien meilleur. Si la série souffre encore et toujours de problèmes qui ont rongé un peu la série depuis le début, la série a la chance ici de pouvoir prendre son temps pour installer ses personnages et son histoire ce qui s’avère assez séduisant d’une façon comme une autre. Donc, les Baudelaire ont retrouvé les Quagmire, enfermés dans une cage au bout d’une cage d’ascenseur (si l’ascenseur n’existe pas, la cage d’ascenseur oui). Ce que je trouve dommage avec Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire c’est le fait que la série est vraiment rembourrée de scènes de tous les côtés.

Du coup, Les Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire décide qu’il fait en raconter énormément pour finir avec peu. Alors que ce devrait être l’inverse (et ça l’ait à certains moments mais ce n’est jamais aussi réussi que prévu). Puis Esme qui tente de se la jouer bien avec les enfants afin de prétendre être de leur côté, sauf que pas du tout. Car la série devient à ce moment là ultra prévisible mais fort heureusement que cette seconde partie fonctionne réellement bien.

Note : 5.5/10 et 8/10. En bref, un double épisode déséquilibré.


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