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TURN : Washington’s Spies (Saison 4, 10 épisodes) : la fin d'une Révolution

Publié le 02 avril 2018 par Delromainzika @cabreakingnews


Durant toute son existence, TURN : Washington’s Spies aurait été par moment une série bancale mais en termes de fiction historique, je dois avouer qu’elle a su se renouveler constamment et proposer une histoire suffisamment cohérente et passionnante pour que cela ait du sens. La saison 4, dernière saison de la série, apporte alors une conclusion suffisamment bonne pour que l’on garde un bon souvenir de cette série. J’avais complètement oublié de regarder cette série l’an dernier, mais je me suis tout de même rattrapé. Je me devais de dire au revoir à la Révolution américaine. Tout n’est pas forcément bon à prendre dans cette dernière saison mais avec un univers aussi riche que celui de cette série, TURN : Washington’s Spies doit alors conclure son histoire en seulement dix épisodes, ce qui n’est pas toujours simpliste. Ave cela fin de la guerre et la fin de l’espionnage, la série prend donc une tournure finale suffisamment sympathique pour offrir quelques rebondissements encore, que cela soit d’un point de vue de la Révolution, de la Guerre ou encore des relations entre les différents personnages de la série. Cette année, la série préfère alors se concentrer sur les personnalités de chacun des personnages et je dois avouer que je trouve ça un peu plus intéressant que le reste.

Cela fait maintenant quatre ans que l’on suit des batailles et je dois avouer que TURN : Washington’s Spies a bien du mal à proposer des trucs originaux dans ce registre là. Du coup, ce sont les personnages qui sont le plus importants et ce sur quoi la série décide de se concentrer réellement. L’avant dernier épisode de la saison permet aussi de conclure une bonne fois pour toute la guerre, à sa façon, tout en créant quelques moments de tension dans le dernier épisode et les épisodes précédents. On n’avait pas besoin de beaucoup plus dans un sens, mais malgré tout c’est une assez bonne idée. Notamment car l’on s’est attaché à ces personnages au fur et à mesure et le fait que l’on en apprenne un peu plus sur eux au fil des saisons change de ce à quoi je m’attendais au départ. Les attaques sont présentes, mais pas des points importants de la saison. Surtout quand on voit que les intrigues les plus importantes de la saison sont totalement différentes de ce que j’avais imaginé au départ. Nous avons aussi Abraham Woodhull, incarné par Jamie Bell. Ce dernier reste notre héros depuis les débuts de TURN : Washington’s Spies, mais je suis content de voir que c’est aussi l’un des personnages les plus attachants. Il en a vécu des tas de choses au cours de sa vie (de ce que l’on a pu voir dans la série) mais je suis heureux du résultat.

Comme une comédie Shakespearienne, TURN : Washington’s Spies s’achève donc avec des mariages, des réconciliations maritales, pour à peu près tous les personnages principaux de la série. Les Woodhull sont de retour dans leur ferme, les Arnold sont à Londres, Anna et Selah Strong semblent enfin entrer dans une toute nouvelle dimension, etc. En somme, la série a décidé d’offrir une conclusion aux intrigues des personnages qui fonctionne plutôt bien dans son ensemble. La série a aussi développé les intrigues des personnages cette année, au delà de l’histoire principale de la série d’espionnage et de guerre. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus important. Simcoe, le vilain le plus emblématique de TURN : Washington’s Spies, continue donc d’être un personnage important. S’il avait été dépeint comme un sociopathe aux débuts de la série, cette année permet de le transformer en véritable sadique complètement fou. Mais c’est pour cela que Simcoe est un personnage que j’apprécie même si les scènes de torture (notamment dans 4.04) ne sont pas toutes nécessaires et appuient de façon abusive sur certains trucs qui ne sont pas ce que je préfère. Par moment, TURN : Washington’s Spies fait les mêmes erreurs que Hell on Wheels, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts.

Note : 5.5/10. En bref, conclusion réussie pour TURN : Washington’s Spies.


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