DEMOCRATIE
Il y a les ordonnances ou l’art de se passer du Parlement avec une arme constitutionnelle massive.
Il y a la concertation comparable à la défense élastique dans les stratégies militaires.
Diviser les forces.
Les laisser venir à soi et se perdre dans les embrouillaminis des textes et les amphigouris ( oui,ça existe).
Elargir les failles aussi minces soient – elles dès qu’elles se présentent…
Car c’est clair pour la ministre du Travail, Muriel Pénicaud : » L’intérêt général relève du gouvernement et du Parlement élu par le peuple même s’ils n’en ont pas le monopole. Pour l’atteindre il faut parfois bousculer les corps intermédiaires. »
Et dit – on du côté de l’Elysée, » c’est chacun à sa place, nous ne sommes pas dans une logique de cogestion « .
Il ne manquerait plus que cela.
C’est le comédien Jean-Louis Barrault qui avait curieusement anticipé la formule du macronisme.
» La dictature, c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours. «
Maurice Ulrich ( Humanité du 29 mars )