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De la rentabilité de la mort.

Publié le 06 juillet 2008 par Eno

Parmi les vices de notre organisation concentrique : la mise en spirale infernale de notre désastre. Ainsi, parmi les pertes et profits de notre conditionnement à l’idéologie du profit, nos accidents de la route et nos incendies participe à notre effort collectif et inconditionnel de croissance économique. De même, toutes les maladies amènent leurs lots d’exploitants et d’entrepreneurs – en témoigne notre merveilleuse industrie pharmaceutiques - qui avec talent savent convertir les souffrances humaines en marché économique profitable à ces financeurs. Un des trait saillant de notre modernité est l’industrialisation du spectacle : musique, cinéma, TV.... Nous déployons une terrible efficacité dès qu’il s’agit de faire de quelque chose un bizness.

Bien entendu, la mort n’échappe pas à ce phénomène de marchandisation. Bien avant de citer l’industrie du tabac, ou celle de l’alcool, songeons simplement aux milliers de milliards de dollars dépensés chaque année dans les variés bidules dont l’unique fonction est de tuer.

Bien sur, cette masse collossale d’argent gaspiller dans les rivières de sang que nos logiques marchandes font couler – parallèles aux rivières de pétrole et de billets que par nos sacrifices, nous espérons rapatrier -- pourrait tout aussi bien financer les solidarités nécessaire à notre vivre-ensemble et à notre devenir plus ou moins inéluctablement collectif – il s’agirait de pouvoir déterminer entre nous les modalités de ce collectif. Bien sur, si l’argent dépensé dans les différents massacres orchestrés par notre bel occident impérialiste – au premier rand duquel flambe avec orgueil les glorieuses nations unies d’Amérique – avait été dépensé dans le financement d’une véritable démocratie ; je veux dire : si cet argent sali avait plutôt financer ce que réclame une souveraineté pour être populaire, si il avait servi à ce qui le possédait en droit – tous les individus peuplant la nation – selon ce qu’aurait décider ce collectif démocratique – c'est-à-dire anarchique, c'est-à-dire non hiérarchique, c'est-à-dire démocratique -- alors certainement nous vivrions sans même penser à la possibilité d’une technologie meurtrière – qui aurions nous a tuer, si nous avions de quoi partager ? Si nous désirons partager ?


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