25 escadrons de gendarmes mobiles ( 2500 militaires ,hélicos, blindés, gaz lacrymogène…)
L’Etat a déployé l’équivalent de près de 50 % des effectifs engagés aujourd’hui à l’étranger, pour évacuer 250 occupants zadistes de Notre-Dame-des-Landes et détruire les lieux de vie et de production alternatifs qu’ils ont bâtis ces dix dernières années sur le bocage nantais.
Leur tort ? Avoir choisi le projet collectif à celui individuel qui leur était imposé.
Dès la fin de la trêve hivernale,le gouvernement a choisi le recours à la force pour empêcher un nouveau Larzac et mater toute résistance. Il a joué la division entre « zadistes radicaux »,déclarés « occupants illégaux », et les autres.
Il a interdit aux journalistes de couvrir l’évacuation. Et surtout il a cassé la dynamique de concertation sur l’avenir des terres,lancée il y a trois mois,après l’abandon du projet d’aéroport, brisant ainsi l’espoir de solutions concertées et paisibles.
Un véritable gâchis, illustrant le « nouveau monde » cher à Macron!!!
La Section de Sète du PCF