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Quand M. Zuckerberg se fiche de ses deux milliards d'utilisateurs

Publié le 14 avril 2018 par Guy Deridet

Le patron de Facebook a dû s'expliquer devant les membres du congrès américain. Ce ne fut pas triste et on a pu vérifier ce dont on se doutait un peu : ce jeune homme ne manque pas d'air.



Quand M. Zuckerberg se fiche de ses deux milliards d'utilisateurs Quand M. Zuckerberg se fiche de ses deux milliards d'utilisateurs Pas mal n'est ce pas ! 


Comme on peut le voir sur le site du membre du congrès, Ben Lujan a poussé Mark Zuckerberg dans ses retranchements : "Vous avez dit que tout le monde contrôle ses données, mais vous recueillez des données sur des personnes qui ne sont même pas des utilisateurs de Facebook, qui n'ont jamais signé d’accord sur le consentement ou la confidentialité", a martelé Ben Lujan.

Et de demander au PDG : "Est-ce que quelqu’un qui n’est pas sur Facebook peut demander à accéder à ces données le concernant ou mettre fin à leur collecte ?"

Mark Zuckerberg évitant de répondre à la question, Ben Lujan, répond lui-même, reprenant les instructions données par le réseau social sur Internet : "Quand vous allez sur ‘Je n’ai pas de compte Facebook et je veux accéder à mes données personnelles conservées par Facebook", cela vous envoie sur un formulaire qui vous dit ‘Allez sur votre page Facebook‘."

Ce que décrit le représentant du peuple américain est valable pour les Français. L’Usine Nouvelle a fait l’expérience, résumée en images ci-dessous.

Autrement dit, si vous vous étiez tenus à l’écart de Facebook pour protéger votre vie privée, non seulement c’est raté – Facebook a plein de données sur vous – mais en plus pour connaître ces données il vous faut vous inscrire à Facebook.

Ben voyons...


N.D.L.R


De toute façon, si vous voulez protéger votre vie privée il ne faut pas aller sur Facebook, il ne faut pas utiliser les produits de Google, d'Amazon, de Microsoft, j'en passe et des plus tordus.

Mais soyons sérieux : tous ces gens là ne s'intéressent qu'aux flux et pas aux individus. La N.S.A américaine et les divers services de renseignements français s'intéressent, eux, aux individus et c'est même légal. Et ils ne vous demanderont jamais votre avis.

Pour les G.A.F.A , nos maîtresses, nos penchants pour la pornographie, tous nos petits secrets, ils s'en contrefichent comme de leur premier dollar. Maintenant, si de nombreuses personnes ont le même petit secret, là ça les intéressent parce qu'ils vont pouvoir faire de l'argent avec.

Et puis n'exagérons rien. Au final, ils ne savent pas grand chose de nous. Je suis sur les produits Google depuis toujours, c'est à dire que pratiquais l'informatique quotidienneté bien avant que MM. Larry Page et Sergueï Brin ne créent leur lucratif business. Comme en informatique je pratique l'anglais et le français, comme je migre souvent d'un pays à l'autre, mais toujours avec la même identité numérique, Google ne sait toujours pas que je suis français et que je suis publiphobe. Il m'infligeait des pubs en thaï quand j'étais en Thaïlande, des pubs en grec quand j'étais en Crète et des pubs en espagnol depuis que je vis en Espagne. Et pourtant,la pub, c'est son gagne pain favori.

Si on pense qu'ils savent tout de nous parce qu'ils sont capables de nous proposer une pub sur les smartphones après qu'on ait consulté des sites consacrés aux smartphones, excusez moi, il n'y a vraiment pas de quoi être inquiet. Et l'intelligence artificielle, ça pisse pas loin.

En Chine, ce ne sont pas des robots qui scrutent Internet en permanence à la recherche des mauvais esprits, mais des humains. Et ceux-là, croyez moi, sont beaucoup plus dangereux que tous les algorithmes des G.A.FA.

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