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Here and Now (Saison 1, épisodes 8 à 10) : quand l'inévitable arriva...

Publié le 16 avril 2018 par Delromainzika @cabreakingnews


Here and Now est l’une des plus grandes déceptions de cette année. Le retour d’Alan Ball, un joli casting, une idée intéressante mais une cata du début à la fin. Disons que même avec la fin de cette première saison, je ne comprends toujours pas où est-ce que Here and Now a voulu en venir. L’histoire de drame familial qui enrobe cette série ne fonctionne pas totalement et l’intrigue mystérieuse qui plane au dessus de Here and Now, ne fonctionne pas plus non plus. Par moment, avec cette famille on a l’impression que Alan Ball a voulu retrouver ce qu’il avait réussi à faire dans Six Feet Under des années auparavant. Mais le tout avec un enrobage complètement différent. Here and Now se concentre donc également sur une famille de la côté Ouest, mais les personnages n’ont de cesse de décevoir. Les Bayer-Boatwright ne sont pas facile à apprécier et malgré quelques bons moments partagés dans ces trois derniers épisodes, ce n’est pas suffisant pour faire de cette saison une vraie réussite. Après True Blood ou encore Banshee, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce que Alan Ball s’égare dans une série de ce genre là. Tout est surjoué du début à la fin de ces trois épisodes pour finalement délivrer un truc qui n’est pas aussi dense et touchant que cela ne devrait l’être. Car ce genre de séries devraient être attachante.

Le casting tente alors de nous offrir un truc sympathique. Notamment Holly Hunter qui fait de son mieux pour nous faire aimer Audrey. Et elle y parvient dans ces trois épisodes par moment. Même Tim Robbins tente lui aussi d’être à la hauteur des attentes, à défaut de nous proposer quelque chose de véritablement original et/ou fort. Greg n’est pas le genre de personnages faciles à apprécier car la série ne sait pas du tout quoi en faire et/ou comment s’y prendre. Le problème principal ici reste encore les histoires de Ramon, gay, mignon, et bien entendu qui voit des trucs bizarres. La série n’arrive pas à donner d’envergure à son propos dans une conclusion aussi décevante que le reste de la saison. Je doute que HBO donne à Here and Now une saison 2 et pas seulement pour les audiences confidentielles de la série (car ce n’est pas la motivation de HBO) mais avant tout pour les critiques qui sont jusqu’au bout de la saison très médiocres, voire mauvaises. A jouer à tout un tas d’aller-retour narratifs, la série s’égare dans des propos toujours plus ennuyeux les uns que les autres car finalement Here and Now ne sait pas du tout où aller et que raconter. Ce vide narratif est donc le plus gros problème de la série alors que je m’attendais à être surpris.

Finalement, après avoir achevé cette saison 1 de Here and Now, je dois avouer que je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Il n’y a rien de véritable surprenant dans la fin de cette saison ou en tout cas un truc palpitant qui nous invite à revenir. Une catastrophe ? Oui, pourquoi pas. Cela permet de conclure la saison d’une façon comme une autre mais cela n’engage pas grand chose et les dernières minutes de la saison sont suffisamment bizarre pour ne pas être percutantes. La série a voulu être perchée, fantastique comme il se doit, mais pas autant que prévu. Peut-être en tout cas que la catastrophe finale est une métaphore pour dire à quel point Alan Ball s’est moqué de nous et que sa série est une catastrophe depuis le début.

Note : 3/10. En bref, une fin aussi décevante que la saison dans son intégralité.


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