Le Figaro Magazine , dans son dernier éditorial, appelle Macron à mener les réformes jusqu’à leur terme, sans ne rien céder au risque de tout perdre.
C’est son droit.
Il peut également avoir une analyse opposée à celles des acteurs du mouvement social, en écrivant que « la marche arrière est interdite « au sujet de la SNCF, alors que cette dernière semble en réalité bel et bien enclenchée.
Question de point de vue.
Ce qui est plus surprenant, pourtant, c’est d’écrire qu’il n’est « pas juste qu’une idée noble, celle du service public, ait été dévoyée pour permettre à quelques -uns de se bâtir une rente de situation, bien à l’abri derrière leur monopole « .
Une rente, vraiment ?
Les cheminots, puisqu’ils sont ici visés, touchent une rente ?
Non: ils entretiennent un service public, un patrimoine commun, et ont une rémunération liée au travail accompli dans l’intérêt de tous, loin des rentes, les vraies, que les actionnaires privés viendront ponctionner demain si la réforme passe, sans relation avec le travail accompli et sur le dos des usagers!!!
Voilà pourquoi nous soutenons la salutaire lutte des cheminots qui se battent dans l’intérêt immédiat du pays.
La Section de Sète du PCF