Imaginez un peu : c'est ce que vient de vous dire votre tête blonde (moi j'en ai deux...), à une semaine de la fête des pères et après avoir lu un article publié sur LeMonde.fr, signé de Sarah Piovezan. Un article très valorisant pour nous, professionnels de la collecte de fonds. Un article qui fait du bien à lire. Un article intitulé Le métier prometteur de "fundraiser" dans lequel on apprend, si besoin en était, qu'on a besoin de nous. Isn't it Mrs Peel* ?
"Institutions culturelles, organismes de recherche, établissements de santé, universités, écoles : face au désengagement de l'Etat, tous sont à la recherche de nouvelles sources de financement, et le fundraising est l'une des réponses possibles. D'autant que le législateur a multiplié les dispositifs facilitant ce type de démarche. Les déductions fiscales instaurées par la loi sur le mécénat de 2003 font ainsi de la France le pays le plus incitatif d'Europe en la matière", précise la journaliste. Le contexte est brossé. Problème : "Profession jeune et peu structurée, les fundraisers ont du mal à se compter", poursuit-elle. Il est vrai qu'on ne s'invente pas fundraiser. Il y a bien des bases qu'on peut apprendre sur les bancs d'écoles (ou en formation), mais ça ne suffit pas. L'essentiel s'apprend en pratiquant. Sur le terrain. En échangeant aussi. Surtout. Bref, dans cette perspective positive, les fundraisers ont de beaux jours devant eux (et beaucoup de travail !). De là à détrôner les vocations de vétérinaires ou de docteurs...
> Article [version pdf]
*en référence à Mrs Peel de Chapeau melon et bottes de cuir,
interpelée par Steed et son fameux "Mrs Peel, we're needed"
(i.e. Mrs Peel, on a besoin de nous)