Photo du jour: le 7 juillet 2008

Ce froid qui plombe le moral

Quand je hais La Chaux-de-Fonds

La période où je déteste cette contrée est arrivée. Souvent mes amis de Neuchâtel, la petite ville médiévale au bord d’un lac où je suis née, me disent ” Tu vis à La Tchaux? Quelle horreur! Avec le froid qu’il fait en hiver! Tu supportes!?” Et bien oui. Je supporte gaiement les hivers rigoureux à mille mètres d’altitude. J’adore quand des tonnes de neige blanchissent les rues, et les moins quinze degrés centigrades secs avec une bonne doudoune, des gros pulls, des pantalons et de bonnes bottes, sont nettement moins désagréables que les trois degrés + du bord du lac, généralement accompagnés d’une humidité qui pénètre les tissus les plus épais jusqu’à vous taquiner les os et de vents à décorner les bœufs. En revanche, j’avoue haïr La Chaux-de-Fonds quand le printemps ne s’épanouit pas ou lors d’étés pluvieux. La pluie en elle-même ne me dérange pas. Pas plus que le gris du paysage. Ce qui me donne des envies de pleurer, c’est le froid qui en général accompagne les nuages. Ce matin à neuf heures, le thermomètre indiquait dix degrés. J’ai promené ma chienne en polaire et gilet molletonné en plumes, et je n’ai pas eu chaud. Haïssable pour un 7 juillet, premier jour des vacances scolaires estivales dans ma région. Après un long hiver, nous avons brusquement enchaîné sur trois semaines de canicule, pour retomber brusquement sur une sorte de fin d’automne. Ça me fout le moral en berne. Je m’accroche.

Heureusement, il a fait exceptionnellement beau pour les promo(tions) du Locle ou je suis allée samedi. Je résumerai mon samedi soir plus tard.