Magazine Culture

Good Girls (Saison 1, épisodes 7 à 10) : l'argent ne fait pas le bonheur

Publié le 02 mai 2018 par Delromainzika @cabreakingnews


Au fil des épisodes, Good Girls n’est pas devenue la série que j’attends. Elle a su rester sympathique jusqu’au bout, mais n’a pas vraiment réussi à briller pour autant. Le problème c’est que l’histoire s’est répétée et qu’il faut attendre bien souvent l’imagination des scénaristes pour que Good Girls devienne plus impressionnante. Le seul truc que Good Girls a réellement réussi dans ces quatre épisodes est la fin de la saison à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Au moins, dans ses intrigues légèrement répétitives par moment, la série a réussi à faire quelque chose d’intéressant pour conclure sa première saison. Je pense que Good Girls peut être renouvelée pour une saison 2 compte tenu des audiences plutôt stables de la série au fil des épisodes. Même si cette saison nous a préparé à cette fin de saison, je dois avouer que cela ne m’a pas empêché d’être surpris. J’espère donc qu’il y aura une suite à cette saison car la série a encore pas mal de choses à raconter et cette fin de saison nous démontre que la série a vraiment perdu quelque chose. Petit à petit, les intrigues de ces personnages parviennent enfin à se retrouver dans ces derniers épisodes de la saison. J’avais peur que la série s’égare trop rapidement mais en jonglant avec ses personnages et les duos qui fonctionnent le mieux (voire le trio quand elles sont toutes ensemble) ça fonctionne.

On sait aussi très bien que l’envie de ces femmes de devenir beaucoup plus légales dans leurs affaires ne pouvait pas durer. Je me demande vraiment ce que Good Girls voulait raconter. A certains moments elle s’inspire de toute cette vague de séries apparues avec Desperate Housewives il y a de ça plusieurs années. Les maladies des personnages, les histoires de couple, les enfants, etc. Tout cela permet de nous proposer des intrigues plus solides qui nous attachent petit à petit à des personnages qui n’étaient pas toujours suffisamment développés au départ. Mais ce n’est pas une intrigue de cancer qui me donne véritablement envie d’aller plus loin, c’est plutôt la solidarité que ces femmes ont les unes envers les autres et la façon dont chacun de ces personnages parvient à être complémentaire avec un autre. Au fur et à mesure que la saison évolue dans ces épisodes, la série cherche à nous embarquer dans une aventure différente et probablement plus personnelle que celle des débuts de la saison. Je ne m’y attendais pas vraiment et les cliffanghers ne sont pas toujours suffisamment solides mais cela fonctionne assez bien pour que l’on revienne de temps en temps.

Ce qui fait cependant l’intérêt de Good Girls c’est le fait qu’elle est construite plus comme une série à binge-watcher qu’une série à suivre de semaines en semaines. J’ai plus apprécié ces quatre épisodes en les regardant les uns à la suite des autres que quand je regardais les épisodes de semaines en semaines. J’avais un peu abandonné le truc même si tout était sympathique et que rien ne m’empêchait de revenir, mais cela fonctionne malgré tout assez bien pour nous conduire à revenir. Surtout que le casting est solide. Mae Whitman était un peu la faiblesse de la série jusqu’à présent mais petit à petit elle a développé quelque chose d’intéressant avec ses propres intrigues. Finalement, avec Good Girls, NBC a trouvé une petite série sympathique qui a encore du potentiel et des choses intéressantes à raconter donc j’espère juste qu’ils ne vont pas foirer la suite si jamais elle voit le jour. Christina Hendricks reste en tout cas l’atout majeur de cette série et sans elle, donc sans Beth, je ne pense pas que la série puisse aller bien loin. Good Girls aura donc été un joyeux voyage au milieu d’une flopée de séries qui manquaient de la liberté de décontraction de celle-ci. Une comédie de ce genre là me rappelle par moment un peu The Good Place même si les qualités sont différentes.

Note : 6/10. En bref, on gardera un bon souvenir de cette petite série sans grandes prétentions.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog