Traiter notre président de "Pépé le putois libidineux" après son lapsus malheureux envers l’épouse du premier ministre australien est un peu fort de café.
La presse anglo-saxonne n’a honte de rien. Au lieu de ne voir que le verre à moitié vide elle devrait apprécier son contraire, elle devrait louer un responsable de pays non-anglophone mettant un point d’honneur, faisant l’effort de s’exprimer en anglais.
L’anglais est une langue hégémonique, comme le moustique tigre, l’écrevisse américaine, ou le ragondin elle est envahissante, intrusive, omniprésente, toute puissante. En gare d’Orthez il y a des messages en anglais, dans les grands musées, monuments publics français idem. Par contre vous n’entendrez jamais aucun message, ne lirez aucune notice en français dans quelque lieu que ce soit dans aucun pays anglo-saxon. Aucun président étranger en visite officielle en France ne s’exprime en français.
Leçon à prendre au Québec : Et si l’on n’avait plus honte de notre belle langue française ?
Si notre président qui représente l’âme de la France ne s’exprimait dans ses déplacements officiels qu’en français ? Ça serait un signal fort pour la francophonie. L’anglais aurait encore la part plus que belle puisqu’il est la langue des affaires. Mais rendons à la langue française toute sa fierté et ne soyons plus victimes de quolibets offensants car la France et le français ne le méritent pas.