MacGyver // Saison 2. Episode 23. MacGyver + MacGyver.
SEASON FINALE
A début, la saison 2 était une sorte de mini reboot (de ce qui était déjà un reboot de l’histoire originale de MacGyver). Cela faisait beaucoup mais disons que le premier épisode de la saison était un peu mieux que la première saison en générale. Curieux de voir comment la saison a évolué, j’ai décidé de revenir pour le final. Le final de cette saison 2 était forcément ambitieux dans le sens où il devait enfin nous donner plus d’informations sur les secrets entourant le père de Mac. Il fallait bien que ce dernier débarque dans le dernier épisode, incarné par Tate Dovovan (Newport Beach). La relation entre lui et Lucas Till se passe plutôt bien à l’écran. L’alchimie se construit au fur et à mesure que l’épisode évolue mais l’une des grandes révélations de cet épisode c’est tout de même que le père de Mac est Oversight. La série vient donc à bout d’une partie de sa propre mythologie dans cet épisode tout en lançant de nouvelles opportunités pour la saison 3 à venir (et déjà commandée par CBS). L’épisode précédent était déjà l’occasion de nous conduire petit à petit sur la piste d’Oversight et du père de Mac. Cet épisode ne perd pas trop de temps même si je regrette que l’histoire soit ensevelie derrière un cas de la semaine un peu facile. Pour un final de saison explosif, je dois avouer que je m’attendais à beaucoup mieux de la part des scénaristes de MacGyver (2016).
Stephen Herek (Garde rapprochée, Les 101 dalmatiens), habitué et producteur de MacGyver (à qui l’on devait Young MacGyver, le téléfilm sensé introduire un spin off en 2003 qui n’a pas eu lieu finalement avec Jared Padalecki dans le rôle titre du neveu de MacGyver), tente de donner un peu de forme à la mise en scène même si il reste dans ce qu’il y a de plus classique pour le genre. Je trouve dommage par moment que la série ait un filtre coucher de soleil californien car cela rend le tout un peu moins nature à mon goût. La série propose donc des éléments classiques qu’elle maîtrise même si je trouve dommage qu’il manque toujours autant du côté gadget que la série originale avait et qui faisait aussi son succès. Ici, on est un peu trop dans la démonstration de moyens et l’on ne peut pas dire que cela soit le meilleur atout de cette série même si cela permet de donner un peu de rythme. Cette saison est très proche des pères de ses personnages car Riley a elle aussi son père dans les parages incarné par William Baldwin (Gossip Girl) qui vient montrer ses dernières injections de botox sur le petit écran. Je reste donc un peu sur ma faim et déçu de ce que la série tente de faire ici même si cela se construit dans la pure tradition d’une série CBS du vendredi soir.
Cependant, quand on introduit le père de MacGyver, que l’on attend depuis les débuts de la série, je dois avouer que l’on peut s’attendre à un épisode un peu moins conventionnel. Mais non, il n’y a jamais de danger palpable et tout est beaucoup trop facile pour les personnages. Malgré tout, le cliffangher me rend curieux car si cela pouvait donner à MacGyver l’occasion de s’émanciper de toute cette technologie et ces gros moyens d’agences d’agents spéciaux alors je prends la saison 3 volontiers !
Note : 4.5/10. En bref, une rencontre conventionnelle alors que la série nous introduit tout de même une partie de sa mythologie… Dommage.