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Critiques Séries : Westworld. Saison 2. Episode 4.

Publié le 14 mai 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Westworld // Saison 2. Episode 4. The Riddle of the Sphinx.


Si l’on cherche une preuve que cette saison 2 de Westworld est réussie, je pense que cet épisode est une sorte d’apothéose de ce qui fonctionne parfaitement dans cette série. Disons que tout ce qui se passe dans cet épisode a un sens. La série décide de nous présenter cette semaine Grace (incarnée par Katja Herbers) - et son prénom n’est pas dit dans la série de ce que je me souviennes de l’épisode, il faut aller voir le casting de la série pour le savoir -, un personnage humain qui va être important cette année. On avait déjà pu l’apercevoir dans le cold-open de l’épisode précédent, à Rajworld, alors qu’elle passait du bon temps avec un host de ce monde là, tout cela fait que la nouvelle intrigue de Ford ait brisé le parc. Elle débarque à nouveau dans cet épisode et quand sonne le glas de la fin de cet épisode, on apprend alors enfin qui est ce personnage mystérieux. Je dois avouer que je m’attendais à ce que la série fasse de cette femme quelqu’un d’important quand elle a été introduite dans l’épisode précédent. Rien n’est fait par hasard dans Westworld et on ne peut donc pas se tromper là dessus. Ca fonctionne très bien et « The Riddle of the Sphinx » est sûrement le meilleur épisode de la saison jusqu’à présent. Mais à la fin de cet épisode, elle tombe sur William et l’appelle Papa. C’est une façon fascinante de terminer cet épisode mine de rien.

C’est également un twist qui ne demande pas d’attendre la fin de la saison pour connaître son issue. Plutôt que de passer des épisodes entier à nous proposer de voir ce qui va se passer, la série décide de nous faire des révélations. Je dirais également que cet épisode de Westworld est l’un des rares épisodes de la série qui dure aussi longtemps et qui mérite ce temps supplémentaire. Les flashbacks très Lost-esque (et ce n’est probablement pas pour rien que la série est produite par J.J. Abrams) permettent d’en apprendre un peu plus, mais aussi de créer un arc émotionnel assez riche que la série maîtrise intelligemment. L’épisode utilise alors tout le temps qu’il a entre les mains afin de construire quelque chose qui a réellement du poids et de la valeur dans cette saison 2. La façon dont Westworld utilise ses flashbacks est ici un brin plus traditionnel que ce que l’on avait pu voir l’an dernier. La série apporte alors un sens plus clair de la temporalité à ses flash-backs, ce qui permet de mieux cerner où est-ce que Westworld veut nous emmener et pourquoi. Cette saison ressemble alors un peu plus à une série, ce qui dans un sens est une très bonne nouvelle. Je ne m’y attendais pas nécessairement mais c’est réussi.

Comme pour William par exemple. La saison 1 avait alors conservé un twist intéressant autour de ce personnage, passant du gentil idéaliste à quelqu’un de plus cynique et surtout avec un sens de la moral bien différent. Ed Harris et Jimmi Smpson font très bien leur boulot et je dois avouer que plus on plonge dans l’univers de Westworld, plus on se rend compte de ce que la série est réellement capable de faire. Au travers de cet épisode, on apprend aussi que Jim Delos est bien mort et le personnage que l’on voit est finalement juste celui que la société tente de construire afin qu’il soit prêt à retourner dans le vrai monde. L’épisode sait comment nous offrir des réponses et parvient à délivrer quelque chose d’assez étonnant, auquel je ne m’attendais pas nécessairement. Mais cela permet aussi de comprendre pourquoi William voulait autant investir dans ce parc. L’autre intrigue importante de cet épisode permet à Bernard et Elsie de se retrouver. J’aime bien la façon dont la saison utilise Bernard depuis ce qui s’est passé l’an dernier. Ce dernier ne va pas très bien et je me demande si son comportement ne va pas changer à un moment donné. Je serais en tout cas étonné du contraire. Elsie de son côté apporte un peu de féminisme autour de Bernard et c’est une excellente nouvelle.

Note : 10/10. En bref, un épisode brillant avec des twists plutôt inattendus.


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