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La blessure

Publié le 27 mai 2018 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
La blessure
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Ce matin, j'aurais dû prendre le départ de la course Courir Pour ELLES...mais la vie et surtout, mon corps, en auront décidé autrement. Certaines d'entre vous m'ont demandé en messages privés, pourquoi je ne partageais plus mes courses sur les réseaux sociaux et la raison est toute simple : je n'ai quasiment pas recouru depuis mon semi-marathon. 
Ma préparation au semi-marathon a été assez intense : elle a duré 6 mois et à la base je n'avais jamais couru plus de 12 kilomètres. Il a donc fallu que je me dépasse pour, progressivement, arriver à courir 21 kilomètres ! J'ai en tout cas relevé le défi et c'est l'une de mes plus grandes fiertés. 
Sauf que depuis, une douleur persistante dans la fesse droite se faisait régulièrement ressentir, plus ou moins intensément. Au départ, j'ai simplement pensé que c'était le contre-coup de la course et de ma préparation et qu'il fallait simplement que j'arrête un peu la course quelques temps. Mais je n'ai pas arrêté le sport en salle pour autant ! Et j'ai continué le vélo en salle, le vélo elliptique, les cours de boxe-cardio et la musculation non seulement du dos, des bras mais aussi des cuisses. En sachant que je marche aussi au moins une heure par jour.Le problème, c'est que la douleur n'est pas partie, bien au contraire. Elle s'est faite de plus en plus présente, plus intense et, le jour où je me suis réveillée en boitant après une journée de travail un peu rude passée debout, j'ai ENFIN décidé d'aller chez le médecin (au mois d'avril, soit 7 mois après le semi). Ma super docteure m'a diagnostiqué une tendinite au moyen-fessier droit ! Ma douleur n'était donc pas "rien", même si ce n'est pas très grave en soi. Le remède ? Du repos ! Toutefois, elle m'a également demandé de passer une radio et une échographie : si l'échographie n'a rien révélé de probant (c'est une zone très difficile à examiner en profondeur car les muscles sont sous le gras), la radio a été instructive : ma jambe droite est plus courte que la gauche, avec un écart de 1.6 cm. Et ceci n'est pas sans conséquence, surtout quand on court très régulièrement. Pendant ce temps, le kiné, lui, a décelé un problème de posture : des pieds et des genoux "en dedans", causant, en plus de l'écart de longueur de mon jambes, de vrais soucis sur le bassin et le bas du dos. D'où ma douleur à la fesse, en fait le symptôme de déséquilibres plus globaux ! 
Pour soigner ce bobo, 3 choses : des semelles pour corriger l'écart de hauteur mais avec des renforts sur l'intérieur des pieds, afin de les remettre bien "à plat" + des séances de kiné pour apprendre à ouvrir les jambes et le bassin et corriger ainsi ma posture +...un arrêt complet du sport le temps de me remettre. 
Et c'est cette partie qui est la plus dure car je suis devenue addict du sport, je m'en rends compte. Après le semi-marathon, j'ai encore continué à brutaliser mon corps alors que j'aurais pu tout de suite aller chez le médecin et soigner correctement ma fesse, mon bassin, mes pieds, mes jambes. Il va donc falloir que j'apprenne à lever le pied, à me poser. C'est en cela que le sport m'a appris une nouvelle leçon : l'humilité. Non, je ne suis pas une warrior, non, tirer sur la corde n'est pas toujours une bonne idée et il vaut mieux ralentir, voire arrêter, quelques temps, réfléchir, se poser, pour mieux repartir. Et cette leçon n'est pas valable que pour le sport : c'est une leçon de vie. 
J'ajouterais que si vous avez envie de vous mettre au sport, pensez à aller voir votre médecin qui pourra déceler les petits déséquilibres de votre corps et ainsi ne pas vous blesser inutilement. On fait du sport pour faire du bien à notre corps, pas pour le martyriser ! 
Je m'excuse pour cet article-fleuve dans lequel je vous raconte ma vie, mais il me semblait important de partager avec vous ce petit "update" sport mais aussi de vous dire qu'il est important de vous écouter, d'écouter votre corps, car on en a qu'un. Il faut lui exprimer toute notre gratitude quand il nous permet de nous dépasser mais aussi savoir le laisser souffler : nous ne sommes pas des athlètes olympiques ! 
 Sur ce, je vous fais de bisous et je vous dis à très vite ! La blessure

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