Reverie // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Un mélange entre Inception et Black Mirror, cela peut être passionnant sur le papier mais quand il s’agit de le mettre à l’écran, cela donne un truc comme Reverie. Et des trucs comme ça, il y en a chaque année. On peut faire des conspirations en tout genre, ajouter une dose de drame personnel légèrement ennuyeux et l’on a alors une série qui se cherche constamment. Créée par Mickey Fisher (Extant), la série se repose alors bien souvent sur des trucs que l’on a vu des dizaines de fois en mieux ailleurs mais comme Extant, cette série estivale de NBC bénéficie tout de même d’un atout de taille : Sarah Shahi. Ce n’est pas Halle Berry mais j’ai toujours eu beaucoup d’affection pour cette actrice depuis Life (dont l’annulation est toujours aussi regrettable d’une certaine façon). Mais son personnage n’est pas brillant, ce qui n’aide pas toujours à se passionner par un scénario légèrement plat. Il y a des idées et la mise en scène plutôt sympathique de Jaume Collet-Serra sert ce premier épisode mais il manque toujours un petit ingrédient à un certain moment. On pourrait par moment se dire que cet épisode ressemble à l’épisode « Be Right Back » mélangé à « San Junipero » de Black Mirror, même s’il y a tout de même quelques différences.
Mara Kint, une ancienne négociatrice de prises d'otages qui s'est reconvertie en professeure d'université spécialisée dans le comportement humain suite à une tragédie personnelle, accepte de venir en aide à son ancien patron lorsqu'un programme de réalité virtuelle hyper immersif nommé "Reverie" tourne mal et plonge ses participants, qui peuvent enfin vivre leurs rêves les plus fous, dans un profond coma qui pourrait bien s'avérer mortel.
Il ne manquait plus que Dennis Haysbert (24, The Event) qui a tout de même été le Président américain dans la série d’action de fOX. Si ce dernier est parfait dans son rôle ici, le personnage n’est pas suffisamment écrit pour réellement nous conduire à quelque chose de réellement passionnant. Le truc avec Reverie c’est qu’elle tente de mélanger tellement de choses en même temps que l’on finit par ne plus trop savoir ce que cela veut dire. On sent l’influence de séries comme Lie to Me, mais avec un peu de Ready Player One aussi dedans (car bon, il faut ajouter des trucs qui fonctionnent ou qui ont fait parler). Je ne sais pas trop ce que Reverie cherche à raconter mais cela pourrait être un divertissement estival efficace si la série sait réellement quoi faire sur la longueur. Je n’ai pas vraiment hâte de voir ce que cela va pouvoir donner mais je suis content qu’il y a un peu de nouveauté dans une période qui en manque cruellement. Et j’étais un peu en manque de Sarah Shahi aussi, qui apporte elle aussi un petit plus qui donne envie de revenir. Mais c’est long par moment, ennuyeux à d’autres, malgré le fait que Reverie tente d’étaler toutes ses idées dans cet épisode avec une certaine forme d’efficacité.
Note : 4.5/10; En bref, cela manque encore un peu de charisme pour réellement engager un téléspectateur dans une saison complète qui n’aura probablement jamais de conclusion…