L'environnement, un enjeu à plein temps

5 juin Journée Mondiale de l’Environnement

le Programme des Nations Unies pour l'Environnement, PNUE, a promulgué le 5 juin comme la journée mondiale de l’environnement.

Depuis son lancement en 1974, cette journée est l’occasion de repenser nos modes de consommation, de prendre conscience de l’état de la planète et d’agir pour la sauvegarde de l’environnement. Chaque année, il y a un thématique: la lutte contre la déforestation, la préservation de la qualité des réserves d’eau...

Le message du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres annonce la thématique pour 2018, il s'agit de la lutte contre la pollution plastique.

« Pour la Journée mondiale de l’environnement, le message est simple : bannissez les produits en plastique à usage unique. Refusez ce que vous ne pouvez pas réutiliser. Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à un monde plus propre et plus vert. »

Mais l’environnement, la protection de la planète n’est pas l’affaire d’une journée: quand on sait que le jour du dépassement l’an dernier était au 2 août et qu’en 2018 on l’a déjà atteint depuis un bon mois– le 5 mai- il y a urgence!

Protection de l’environnement sur le long terme.

Je voulais vous présenter une entreprise qui sensibilise à la cause animale menacée tant par la destruction des écosystèmes que par le braconnage.

Cette entreprise œuvre pour la protection de l’environnement au quotidien.

Elle a fait de la protection de la planète son credo en fabriquant à la main des sculptures animales à partir d’une matière rebut insolite.

La tortue est symbolique de l’entreprise: c’est pour nettoyer les plages au moment de la ponte des tortues que l’initiative est née. Les tortues de mer reviennent sur leur lieu de naissance pour pondre leurs œufs dans le sable. Au moment de l’éclosion, les bébés tortue sont très vulnérables et doivent impérativement rejoindre le rivage au plus vite. Mais lorsque les plages sont jonchées de déchets échoués rejetés par le septième continent, la tâche devient très ardue.

C’est pour sauver ces petites tortues

que l’ONG Ocean Sole est née.

Parmi les déchets ramassés, il y a un très grand nombres de semelles de tongs, la sandale bon marché la plus utilisée dans les pays chauds.

C’est en voyant des enfants se fabriquer des jouets à partir de ces déchets que l’idée est venue de transformer cette matière improbable.

Ce sont des artisans locaux qui les sculptent à la main, une activité qui leur permet ainsi de transmettre leur savoir-faire amené à disparaître avec la raréfaction de leur matériau de prédilection, le bois.

Je vous laisse en compagnie de Francis Mutua, artiste sculpteur, qui va vous faire visiter l’entreprise où il travaille.