American Woman // Saison 1. Episodes 1 et 2. Liberation / Two.
American Woman c’est la nouvelle série de Paramount Network et elle est inspirée de l’enfance de la star des Real Housewives of Beverly Hills : Kyle Richards. Créée par John Riggi (Mon come-back, 30 Rock), la série met en scène Alicia Silverstone (Clueless) dans un rôle qui lui sied plutôt bien. Mais si l’actrice est parfaite dans ce rôle, cela ne veut pas pour autant dire que la série l’est tout autant. Le problème de American Woman c’est que la série se repose sur énormément d’idées que l’on a déjà vu dans d’autres séries du genre et je trouve ça légèrement décevant. Bien que la série soit annoncée comme une comédie, je dois avouer que ce n’est pas vraiment ce que l’on imagine quand on a fini ces deux premiers épisodes. J’ai eu l’impression de voir un épisode entier de presque une heure d’une série dramatique avec ce que la série tente de faire passer pour de l’humour sauf que cela ne fonctionne pas du tout. Chaque moment que la série tente de créer est prévisible, comme s’il était écrit en gros sur l’écran : Riez, on en a besoin ! Mais ce n’est justement pas drôle et c’est là le problème. Les scènes humoristiques semblent ajoutées là où il y a de la place, sans que cela ne s’intègre réellement bien dans le récit global qui pour le coup a des atouts.
La vie de Bonnie, une mère luttant pour élever ses deux filles après avoir quitté son mari en pleine seconde vague féministe du Los Angeles des années 1970. Heureusement, elle est aidée par ses amies Kathleen et Diana.
Fort heureusement pour American Woman, elle a tout de même des qualités et notamment cette représentation des années 70 où le mot fashion et coloré prend tout son sens. C’est clinquant, pimpant et la musique, très présente, apporte quant à elle un semblant de rythme intéressant lui aussi. Le but de American Woman est de capturer le style de vie glamour de Beverly Hills en 1975 et il n’est pas difficile de trouver quelque chose d’intéressant là dedans. Mais cette représentation presque cartoonesque est sûrement ce que American Woman fait de plus drôle (et elle comptait sûrement là dessus pour le faire). La vraie raison pour regarder American Woman c’est donc Alicia Silverstone qui est belle comme tout et elle n’avait pas été le centre d’attention d’une série depuis Miss Match (2003) que je n’ai en plus de ça jamais vu. Si la série semble tout faire pour nous donner envie d’aller plus loin dans l’aventure, elle ne sait toujours pas quelle genre de série elle veut réellement être et c’est bien là le problème. Je ne suis pas sûr et certain que American Woman ait de toute façon un grand avenir mais si vous aimez les Real Housewives alors peut-être avez vous envie de découvrir la jeunesse de Kyle Richards…
Note : 4.5/10. En bref, la série n’est pas suffisamment solide et bien définie pour réellement engager un téléspectateur.