
Oui, le petit d'homme va rentré en 5ème et son aîné, à elle, rentre en équivalent CE1. Quelle différence et pourtant je vois que les tables de multiplication sont encore et toujours un élément important. Les apprendre bien-sûr mais aussi et surtout savoir les utiliser et particulièrement dans le cas du grand chenapan dans les futures racines carrées et cubiques.Manipuler, visualiser la multiplication, puis les tables de multiplication avec les perles, expérimenter la commutativité avec les cartes, mettre des formes et des chiffres. De quoi refaire un petit point des approches Montessori par le biais des livrets.
Les cahiers proposés accompagnent les parents dans les différentes étapes de l'enfant, en français (lecture et grammaire par exemple) et en mathématiques ("J'apprends les nombres de 0 à 10", "Je calcule jusqu'à 10", "Je calcule jusqu'au 19", "Je calcule jusqu'à 100", "Je découvre les grands nombres", "J'additionne", "Je soustrais"). Ce sont des supports pour expliquer simplement chaque atelier. Bien-sûr le matériel réel est important mais vu le coût ou l'investissement en bricolage pour certains, il s'agit d'un bon compromis. Ils apportent aussi une idée des étapes à suivre. Parce que oui vous trouverez quasiment tout sur le net mais rarement avec les paliers des ateliers.
****J'ai porté mon dévolu sur "Je multiplie" et "Je divise".

Grâce au premier support "Je multiplie", tout devient clair: le passage de la manipulation de la multiplication, la visualisation plus abstraite et les premiers grands calculs: perles, tableau de Pythagore, tableau de mémorisation, table sensorielle de Pythagore (à ne pas confondre avec le tableau), planche à clous, banque, timbres, damier et boulier doré. Chaque matériel apporte un résultat concret à une difficulté possible: la multiplication comme addition, la commutativité, la retenue, la mémorisation, la mise au carré, le calcul de surface, etc.

Pour vous faire une idée, le crapouillot a expérimenté avec les perles, le tableau de Pythagore (encore) et les timbres très présents dans la Méthode de Singapour.

A chaque fois, la méthode et le matériel vous sont présentés, un exemple et après quelques exercices à faire directement sur le cahier. Un focus sur l'importance de telle étape est aussi apporté si besoin.

***
"Je divise" a les mêmes atouts que le premier, il explicite tableau de mémorisation, tableau à doigts, banque, timbres, grande division. Les difficultés sont aperçues une à une, la banque pour bien comprendre l'échange (le change), une première approche du calcul mental avec une mémorisation vue avec le tableau à doigts etc.

Le lutin est bon en mathématiques, vive la Méthode de Singapour, et pourtant nous allons refaire quelques manipulations Montessori pour ancrer le calcul mental: table de Pythagore, tableau de Pythagore, tableau à doigts pour la division, et surtout planche à clous Montessori pour les racines carrées. J'en reparlerais
