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La grande question qui se pose alors est quel est le bon moment pour négocier avec son employeur une augmentation de rémunération ». En effet, le «bon» timing est un facteur déterminant.Deux notions se dessinent clairement : celle de l’augmentation annuelle traditionnelle et celle d’une augmentation comme levier de reconnaissance du travail bien fait. Les 1000 candidats en recherche d’emploi ou ayant recherché un emploi au cours des douze derniers mois ont indiqué solliciter une augmentation chaque année (27,7%) ou entamer une négociation salariale tous les deux ans, et cela indépendamment de la performance individuelle et ou de de l'entreprise (21,1%). 14,9% n’envisagent une augmentation de rémunération qu’après avoir terminé un projet avec succès. Le cabinet international de recrutement spécialisé a demandé aux sondés s’ils pensent que leur salaire correspond à leur situation professionnelle. Une majorité répond par la négative : près d’un tiers (26,3%) considèrent que leur salaire n’est pas en adéquation avec leur niveau d’études, d’expertise et/ou d’ancienneté, 11,7% répondent que leur salaire actuel a stagné depuis trop longtemps. 6,3% d’entre eux vont même jusqu’à affirmer qu’ils pourraient obtenir plus dans une autre société. 21,4% se déclarent satisfaits de leur rémunération.
Enfin, l’étude de rémunération 2018 publiée par Robert Half est un excellent outil pour se faire une idée des salaires pratiqués au niveau national. « Ces chiffres sont révélateurs d’une tendance de fond : tout comme les candidats, les salariés ne sont plus prêts à tout accepter dans un marché favorable. Les entreprises doivent se montrer à l’écoute de leurs équipes : entretiens annuels, auto-évaluations, transparence de la politique de rémunérations, primes, sont autant de leviers pour établir une bonne relation et fidéliser les équipes. Enfin, il ne fait pas oublier que le bien-être dans l’entreprise n’est pas un critère négligeable et que le salaire ne fait pas tout », explique Laure Charbonneau, directrice associée Robert Half France.
