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Mais le succès de ce produit reste encore limité : fin 2017, on ne comptait en effet que 65 000 comptes ouverts. Avec la loi PACTE, Bruno Le Maire souhaite donc renforcer l’attractivité de ce dispositif grâce au crowdfunding. Concrètement : les titres émis dans le cadre du financement participatif tels que les obligations à taux fixes et les minibons seront désormais éligibles au PEA-PME. Deux objectifs sont ainsi sous-jacents à l’ouverture en cours au financement participatif : offrir une fiscalité favorable et orienter l’épargne dans une vision moyen terme en faveur des PME. Cette nouvelle réglementation est donc sans aucun doute un signal très positif envoyé aux épargnants particuliers pour les inciter à financer des PME ! Mais la loi PACTE s’intègre aussi dans un contacte général très positif pour les plateformes de financement participatif. En France, l’introduction de la flat-tax et la suppression de l’ISF dans la loi Finance ont déjà été des signaux verts à destination des investisseurs.
Au niveau européen, la Commission européenne a dévoilé en mars dernier son plan d’action pour faciliter l’essor des startups de la finance. Parmi les mesures phares de ce plan : l’annonce de la création d’un passeport européen a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les acteurs du secteur. En bref, les plateformes de financement participatif ont de quoi se réjouir des projets réglementaires en cours. Reste à voir maintenant dans quelle mesure leur impact sera bénéfique pour la croissance ou la bonne santé du secteur.
A propos de l'auteur : David El Nouchi est cofondateur de ClubFunding.