À l’occasion d’une session d’entraînement organisée sur un toit du port de Marseille, nous avons pu échanger avec Lewis Hamilton de passage en France pour le retour de la F1 dans l’hexagone. De son quotidien rythmé par les entrainements à la douleur ressentie lors de l’annonce du décès de XXXXtentacion, Lewis Hamilton surprend par sonfranc parlé qui tranche avec les responsabilités qui pèsent sur ses épaules.
Quelle est l’importance des textiles que tu portes lors de tes entraînements quotidiens ?
Lewis Hamilton : Je m’entraîne depuis que je suis très jeune, ça fait partie de mon quotidien de pilote et c’est ce qui a rythmé mon parcours jusqu’à atteindre l’élite de mon sport. L’entraînement est essentiel pour rester en forme physiquement, mais aussi mentalement ce qui est très important dans ma discipline. Des textiles adaptés permettent d’être complètement focus et donc plus à l’aise durant l’effort. Tout le monde veut se sentir frais lorsqu’il fait ce qu’il aime, mais l’efficacité et la performance restent essentielles.
Est-ce que tu as développé une routine de training ?
Lewis Hamilton : C’est très difficile de tenir un rythme au quotidien pour moi. Je voyage beaucoup donc c’est très spontané, presque improvisé. Je cours énormément, c’est plutôt simple, mais le cardio reste l’effort le plus efficace et je peux le faire dans de bonnes conditions n’importe où dans le monde. L’essentiel de mes activités s’articule autour d’entraînement fitness en salle, car dans mon sport, je ne peux pas me permettre de prendre de la masse. Je peux très rapidement devenir trop lourd et mes ingénieurs ne vont pas être contents. C’est comme si on me rajoutait un sac sur le dos dans ma cabine. Le poids supplémentaire c’est du temps de perdu pendant la course.
C’est difficile d’adapter son entraînement en fonction des lieux que tu visites ?
Lewis Hamilton : Non ce n’est pas vraiment difficile, il y a des salles de sports dans n’importe quel hôtel où je vais. C’est plus compliqué de gérer son niveau d’énergie, avec le jetlag des voyages. Il faut vraiment écouter son corps, si je suis fatigué je me repose, c’est plus important qu’une session d’entraînement.
Qu’est ce que tu écoutes en ce moment ?
Lewis Hamilton : Comme tout le monde le sait, j’écoute principalement du hip-hop et Kanye West reste l’un de mes artistes préférés. Parmi les trois derniers albums qu’il a produits récemment, YE est à mon sens le meilleur et je l’écoute en boucle.
Quel est ton sentiment à propos de la mort de XXXtentacion mardi dernier ?
Lewis Hamilton : Personnellement, ça m’a dévasté, c’est tellement triste. Un jeune artiste talentueux et indépendant … Je n’ai pas dormi la nuit où c’est arrivé. La mort est toujours présente dans le monde, mais le décès d’une personne aussi médiatique à un réel impact sur l’ensemble des amoureux de hip-hop. C’est difficile de dire qu’un homme de 20 ans est une icône, mais il avait le potentiel d’en devenir une et de changer le monde du hip-hop en profondeur.
On sait que tu suis de près ce qu’il se passe dans le milieu de la mode, quel est ton point de vue sur ce monde qui est à la base bien éloigné des circuits ?
Lewis Hamilton : Il y a énormément de marques émergentes qui ont beaucoup d’échos sur la jeunesse et d’autres labels plus importants comme Off-White incarnés par des créatifs venus véritablement de la rue. Tout le monde veut les mêmes pièces parce qu’il y a des gens intéressants qui les portes c’est aussi simple que ça. Ce n’est pas forcement la pièce en elle-même aujourd’huiqui compte, mais par qui elle est portée.
Quelle est la place de Puma dans ce milieu selon toi ?
Lewis Hamilton : Je pense réellement que la ligne vestimentaire de Puma reste très sous-estimée. Puma vient évidemment du monde du sport, mais les nouvelles signatures de la marque apportent une réelle portée lifestyle aux pièces performance. Puma se développe énormément dans ce sens avec l’aide de personnalités comme Selena qui incarnent véritablement cette nouvelle culture du mix entre le lifestyle et la performance.
Quel est ton pronostique pour la coupe du monde ?
Lewis Hamilton : J’ai évidemment un lien particulier avec l’équipe d’Angleterre en tant que Britannique. À chaque fois que je les regarde, j’espère qu’ils vont gagner, mais j’ai développé une relation spéciale avec des équipes comme le Brésil ou l’Argentine. J’ai grandi en regardant leurs matchs et j’ai toujours trouvé qu’il y avait quelque chose d’unique dégager par les joueurs de ces équipes.