En parallèle, l’étude de Duff & Phelps relève que le montant de Goodwill net comptabilisé par les groupes du CAC 40 a augmenté́ de 4 %, s’élevant à 347,4 milliards d’euros. « Le marché des fusions-acquisitions, bien que légèrement moins porteur qu’en 2016, a été très dynamique, poursuit Carine Tourneur. Bénéficiant de conditions de financement restant très avantageuses, de nombreuses sociétés du CAC 40 ont procédé, en 2017, à des acquisitions de taille très significative, portant le plus souvent sur des cibles étrangères. Ces opérations ont contribué à l’augmentation des montants de Goodwill comptabilisés, pouvant être interprété comme un indice de confiance dans le potentiel de croissance future ».
Autres articles
-
Blockchain : Retour vers le futur d’une technologie pleine d’avenir
-
Les enjeux climatiques au coeur de la stratégie des entreprises
-
Grand Paris : une aubaine pour un parc immobilier en profond renouvellement
-
La Chine la conquête du monde : une opportunité pour la France
-
10 conseils inspirés du foot pour créer et manager une équipe
« En synthèse de l’analyse, les montants de dépréciations doivent s’analyser en regard du montant total des Goodwill comptabilisés. En 2017, ceux-ci représentaient 1,1% du montant total, contre 1,7% l’année précédente. Ce qui constitue un niveau historiquement bas, vraisemblablement proche d’un seuil plancher », conclut Carine Tourneur. L’étude de Duff & Phelps porte sur l’analyse des comptes des sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre de chaque année. Elle a été réalisée sur la base du périmètre 2016 pro forma, en incluant les sociétés composant l’indice au 31 décembre 2017. Un ajustement du périmètredes sociétés composant l’indice CAC 40 au 31 décembre 2016 a été appliqué, incluant les retraitements réalisés par les sociétés de leurs comptes au 31 décembre 2016, notamment Valeo et Renault.
Afin d’analyser les tendances à données comparables, l’étude prend en compte l’évolution de l’indice CAC 40, à savoir la sortie de Klépierre et de Nokia ainsi que l’entrée d’Atos et de STMicroelectronics. Le montant indiqué est celui de Goodwill net des sociétés composant l’indice au 31décembre 2017. L’étude présente les dépréciations du Goodwill constatées en 2017, ainsi que les variations nettes de Goodwill induites par les acquisitions nettes de cessions, variations de taux de change, etc.