Série
: Le Fulgur
Titre:
T3 Les Terres Brulées
Auteurs :
Christophe Bec (scénario), Dejan Nenadov (dessin), Tanja Cinna
(couleur)
Editeur :
Soleil
Année :
2018
Pages
: 60
Résumé :
La
courageuse équipe du Fulgur, toujours ensevelie dans un complexe
réseau de grottes sous-marines à moitié immergées, tente de
trouver un moyen de remonter à la surface. Ayant déjà perdu un
membre de son équipage, Dartel, mais ayant rencontré d'autres
ensevelis, Georges Desnières et sa fille Juana, la petite troupe ne
perd pas espoir et veut continuer à avancer. Mais le Fulgur est bien
trop lourd et volumineux pour emprunter les issues étroites et
élevées qui se présentent aux aventuriers des profondeurs...
Mon
avis :
Le
professeur Claudian et ses amis vont avoir fort à faire avant de
remonter à l'extérieur. Ce troisième tome nous ramène à la
surface et nous découvrons quelles ont été les conséquences de la
catastrophe qui a enseveli le Fulgur. L'ampleur de l'événement est
cataclysmique et cela change la donne géographique de tout un pan de
la planète.
Alors
qu'une telle catastrophe a frappé le monde, que représente le
Fulgur et son petit équipage face aux centaines de milliers de morts
? Une nouvelle problématique inconnue de nos héros prend alors
place pour le lecteur.
Malheureusement,
à mon goût, tout cela se résout un peu trop vite. Le suspense est
de courte durée sur les actions de ceux d'en haut, et l'avancée de
la petite troupe nous mène certes à un autre mystère mais
finalement, selon moi, de peu d'intérêt par rapport à la survie et
à la remontée de l'équipe.
L'aventurier Maraval
échafaude un nouveau plan très risqué mais comment dire ? Il me
manque une dose de tension et de stress. Je trouvais l'ambiance plus
oppressante dans le premier tome, où l'inconnu était de mise autour
du groupe. Là, c'est toujours le cas mais finalement, rien de
nouveau ne vient contrarier nos aventuriers; ils doivent toujours
faire face à une nature hostile qui ne se renouvelle plus. Une
nature hostile d'ordre géologique...
De
plus, l'unité du groupe, même si elle est malmenée, n'est pas
foncièrement remise en cause. Le solide caractère de nos héros ne
se prête pas à des tensions psychologiques dangereuses. Ce qui m'a
aussi un peu manqué.
Après les profondeurs angoissante, petit tour dans le monde de la surface...
Le
graphisme garde toujours toute sa qualité et l'histoire se termine
en beauté avec les magnifiques dessins de Dejan Nenadov et les
belles couleurs de Tanja Cinna dont je vous ai déjà amplement parlé
dans mes chroniques des deux tomes précédents.
Le
Fulgur achève son périple sur une note un peu frustrante. Une si
belle aventure à laquelle il manque pourtant juste un souffle
d'épique pour s'envoler vraiment haut à mon goût. Il nous reste un
petit voyage dépaysant dans les profondeurs de la terre au côté
d'un équipage endurci préparé au pire.
Zéda
bidouille le Fulgur.
David
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