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Plusieurs auteurs des Éditions Dédicaces ont participé au Bazar de Noël de la Fierté littéraire, le 14 décembre dernier, à Montréal

Par Dedicaces @Dedicaces

Françoise Belu, Parisienne établie à Montréal depuis près de 20 ans, poétesse et artiste, a publié des poèmes dans plusieurs revues, dont Brèves littéraires, Le Passeur, The Apostles Review et, sous peu, dans Mots en liberté. L'auteure nous a livré au micro ouvert deux poèmes. Sa poésie est contestataire, teintée d'humour noir, dont les thématiques gravitent autour de l'actualité, la guerre, l'industrialisation sauvage, l'injustice.

Sophie-Geneviève Lebel est auteure d'albums jeunesse, dont des livres à colorier, sur des thèmes reliés aux stéréotypes de genre. Une fille comme les autres raconte l'histoire d'une petite fille transgenre. Les albums à colorier Les pingouins ne jugeront pas (bilingue) et Boîte à surprise, présentent des thèmes tels que l'homoparentalité, l'intersexualité et transgendérisme. Éducatrice, ces livres sont déjà employés par plusieurs enseignants du primaire désirant discuter de sujets comme l'homophobie avec leurs élèves.

Je n'ai pas eu le temps de rencontrer tous les auteurs. En plus de ceux-ci-dessus, ont défilé au micro Guy Boulianne, aussi éditeur des Éditions Dédicaces, principal commanditaire de l'événement, Pascale Cormier, Diane Descôteaux, Paul-Gabriel Dulac, Richard Gervais, Yvon Jean, dont on a déjà parlé dans ces pages, Carole-Anne Ladouceur, Marc Maillé, Francine Minville, Chantal Morin, éditrice de L'Interdit, Barry Webster et Jean Simon. On doit souligner la présence de l'artiste Yvon Goulet, qui a illustré le dernier livre, érotique, de Denis-Martin Chabot, Le journal intime de Dominique Blondin.

La formule du micro ouvert est intéressante, malgré des performances inégales. Chaque auteur, pendant trois minutes, lit un texte tiré de son roman ou déclame un ou deux de ses poèmes. Tous n'ont pas l'habitude d'affronter un public. Il y a bien sûr des exceptions. Un Yvon Jean cloue littéralement le spectateur sur place. En terminant, dans une société où le moindre politicien ne cesse de nous casser les oreilles avec le mot culture employé à toutes les sauces, il est déplorable de voir une réponse du public plutôt mitigée lors de tels événements. Notre culture ne peut se développer et grandir sans un meilleur appui envers nos créateurs. Nous vous convions donc l'été prochain à la semaine de la Fierté littéraire.


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