Castellum Hohenschwangau est le septième poème de Cupressi. Carmina in memoriam Ludovici II regis Bavariae, un petit recueil de poèmes rédigés en latin que son auteur Karl Heinrich Ulrichs publia à Berlin en 1887 en hommage et à la mémoire de Louis II de Bavière.
"7. Castellum Hohenschwangau.
In penetrale tuum penetrant sceptrumque paternum Extorquent tibi, Rex, manibus. Qui sceptra gerebat, Qui modo cinctus erat diademate, cingit eundem Nunc vigilum sepes. Tua corda fidelia cuncta Eripuere tibi. Quo prostravere frementem! Nescit septa pati sentitque latentia frena. "Jam captivus ero ? Torquent mihi sub juga collum? Me credunt, me, frena pati ? Docilem fore sperant?" Frenduit in dentes, expalluit ingemuitque. Tunc gemitus omnes quassato pectore claudit. "Non erit ulla mihi, non erit ulla salus?"
IT
Traduction italienne de Madame Rosana Ceretti, professeure d'italien et de latin au Lycée scientifique de Brescia.
"Castello di Hohenschwangau
Nel tuo interno più recondito penetrano e strappano a te dalle mani, o re, lo scettro paterno.
Colui che sosteneva il regno, colui che era cinto del diadema, ora una schiera di sorveglianti imprigiona. Hanno rapito a te tutti i tuoi cuori fedeli.
Come ti hanno abbattuto, fremente!
Non sa sopportare le barriere e percepisce le catene nascoste. “Dunque sarò prigioniero?
Costringono il mio collo sotto il giogo?
Sperano che sarò docile? Batte i denti , impallidìsce e geme.
Infine tutti i gemiti racchiude nel petto tormentato: “Non ci sarà per me, non ci sarà per me alcuna salvezza?”
Apparat critique: le commentaire technique de la traductrice à propos de sa traduction:
La traduzione è questa: abbastanza fedele, tranne che alcuni tempi verbali in latino sono diversi perché il latini potevano usare presente storico e passato remoto molto ravvicinati, mentre in italiano non si può fare. Allora in un passaggio ho usato il presente e non il passato remoto. Per fortuna questo Ulrichs aveva una conoscenza di latino medio bassa
FR Traduction française de Luc Roger (largement inspirée de la traduction italienne, grazie mille Professoressa)
"Château de Hohenschwangau
Ils ont pénétré dans ton intimité la plus secrète et t'ont arraché le sceptre paternel des mains, ô roi.
Celui qui soutenait le royaume, celui qui était ceint du diadème est à présent emprisonné par une foule de gardiens. Ils t'ont privé de tous les coeurs qui t'avaient juré fidélité.
De quelle manière ont-ils abattu ton corps frémissant!
Il ne peut pas supporter les barrières et perçoit les chaînes cachées.
"Alors je serai prisonnier? Est-ce qu'ils forcent mon cou à passer sous le joug? Espèrent-ils que je serai docile?"
Il claque des dents, pâlit et gémit. Et tous ces gémissements secouent sa poitrine tourmentée:
"N'y aura-t-il pour moi..., n'y aura-t-il vraiment pas de salut pour moi?"
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