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Critique Ciné : Party Bus to Hell (2018)

Publié le 04 juillet 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Party Bus to Hell // De Rolfe Kanefsky. Avec Tara Reid, Sadie Katz et Devanny Pinn.


Alors que Tara Reid a redoré son image en bimbo de films d’horreur de seconde zone avec Sharknado, elle reprend du service avec Party Bus to Hell. Rolfe Kanefsky (Nightmare Man, One in the Gun) n’est pas le réalisateur le plus connu (à part pour des films de seconde zone) mais l’apparition de Party Bus to Hell m’a donné envie de regarder d’un peu plus près ce qu’il a pu faire ici. On se retrouve alors avec une mise en scène digne d’un téléfilm de la chaîne Syfy où le manque cruel d’idées visuelles n’aide pas toujours à se prendre au jeu. Le plus gros problème de ce bordel sans nom c’est le fait que le film part dans tous les sens sans chercher à réellement raconter quoi que ce soit. L’arrière goût bien gore qui en ressort une fois le film achevé n’est pas nécessairement indigeste (car c’est aussi pour ça que l’on vient regarder Party Bus to Hell), mais l’intrigue ne nous réserve rien de bien surprenant. Une fois que les premières minutes ont débutées, on se doute déjà de la suite (et surtout de la fin). Avec un budget plus que serré, il était difficile d’attendre quoi que ce soit d’exceptionnel mais après tout, un Sharknado ne se fait pas avec beaucoup de moyens et réussi à être fun. Certaines lignes de dialogues sont assez ridicules et participent à l’envie de rire du téléspectateur (même si au bout d’un moment cela commence à devenir un peu lourd).

Un bus de soirée se rend à Burning Man avec un groupe de jeunes tous plus sexys les uns que les autres. Mais sur le chemin, ils tombent en panne dans le désert au milieu d’un repère sataniste. Un massacre laisse sept survivants se battre pour rester en vie tout en se demandant si quelqu’un ou plusieurs personnes sont réellement ce qu’ils semblent être.

On enchaîne alors des trucs comme “Cut her tits off”, “My gift is my dick”, et “God, I’m so fucking wet right now” sauf que cela n’a rien d’exceptionnel. Quand on voit apparaître Tara Reid dans Party Bus to Hell, on se dit qu’à un moment donné le film va pouvoir décoller et enfin nous surprendre avec du fun à tous les étages, sauf que ce n’est pas vraiment le cas. Le film n’a de cesse de dérailler complètement en évoluant de façon ridicule jusqu’à ce que l’on se rende compte que finalement Party Bus to Hell était sympathique sur le papier, mais à l’écran c’est un film qu’il va falloir rapidement oublier. Ensuite, il y a un autre problème qui est dû au scénario : aucun des protagonistes du film n’ait réellement attachant. Même Tara Reid que j’aime beaucoup dans les Sharknado est ici dans un rôle que l’on n’a pas vraiment envie de suivre jusqu’au bout du film. Sans parler des vilains du film qui inspirent plus le ridicule qu’autre chose. Cela me rappelle alors par moment Bloody Ride, la série de Syfy, qui n’était pas non plus un chef d’oeuvre. Sauf que pour le coup, j’ai largement préféré le gore façon grindhouse de la série de Syfy à ce truc sans grand intérêt que j’ai voulu regarder. Avec de la nudité jamais nécessaire, un casting qui ne fait pas d’efforts, des dialogues particulièrement mauvais, des personnages qui ne sont pas attachants et tout le reste, il n’y a rien à sauver de cette mixture sans saveur.

Note : 2/10. En bref, moi qui pensait rire, j’ai fini par avoir envie d’égorger tout le monde dans ce film.


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