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Conte estival ou drôle d’emploi

Par Touline

crapaud.jpgVéronique l’a imaginé, Véronique l’a commencé, voilà une suite de notre conte estival. Véronique m’a fort élégamment laissée libre du titre ce qui m’a plongée dans les affres de la recherche DU titre inédit et original. Sans grand succès, toute proposition est donc bienvenue.

Mais place à l’histoire, et comme le suggérait Evy, avec le texte précédent.

"La chercheuse d'emploi que je suis, franchit aujourd'hui les portes de la société Fernston. Malgré son nom à consonance anglo-saxonne, il n'en est rien. Il s'agit bien d'une société française, fusion-acquisition récente de deux entreprises. Vous imaginez mon sentiment en pénétrant pour la première fois dans ce hall, d'une démarche qui se veut assurée - mais pas trop - pour atteindre le comptoir d'accueil et demander les ressources humaines, Mr Christophe Chavalier, avec qui j'ai rendez-vous..."

Une collaboratrice du service ressources humaines me rejoint en souriant et m’accompagne au premier étage jusqu’à un salon d’attente. Elle me laisse après un énigmatique « mettez-vous bien à l’aise ».

Seule dans la pièce, je jette un rapide coup d’œil sur mon environnement et remarque de nombreuses plantes vertes, un distributeur de café, une fontaine à eau, des fauteuils crapaud aux couleurs audacieuses, une table basse profilée avec quelques revues artistiquement entrelacées de plaquettes Fernston et aux murs des reproductions de fresques probablement étrusques.

Ce confort implique-t-il une longue attente ? Mon œil cherche celui d’une caméra inquisitrice éventuelle… sans succès, ce qui me rassure un peu.

Je prends place sur le crapaud violet et attrape le rapport d’activité de la société dans l’intention de le feuilleter quand je sens sur ma nuque un regard insistant qui me pousse à me retourner.

Mon premier tour d’horizon ne m’avait curieusement pas permis de découvrir, entre deux fresques, ce portrait qui me dominait. Tout droit échappé d’une galerie de portrait de famille ou d’un musée, ce personnage portait barbiche, monocle, haut de forme et son col à manger de la tarte lui donnait l’air hautain qui sied à un industriel arrivé et imbu de sa personne.

M’approchant pour tenter de découvrir son nom ou quelques indications de date ou de lien avec la société, j'entends la porte s’ouvrir…


Qui prend la suite ?


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