Yellowstone // Saison 1. Episode 3. No Good Horses.
Yellowstone continue d’être une série intéressante dans sa façon de dépeindre la vie de cette famille. Certaines scènes dans cet épisode, dans le désert américain, sont magnifiques. Au delà de l’histoire et de l’action que cela parvient à mettre dans cet épisode, j’ai trouvé que visuellement c’était encore une fois irréprochable. La série aime nous offrir des visuels intéressants. Il y a pas mal d’histoires dans cet épisode avec Beth qui prend pas mal de place. Dans un sens, c’est une bonne chose mais il y a à la fois des qualités et des défauts. Le flashback de cet épisode sert de cold-open et dans un sens c’est une très bonne idée. Kelly Reilly est parfaite dans le rôle et se donne à fond. Beth est un personnage intéressant dans Yellowstone car c’est plus ou moins celle qui est le plus important. Quand Taylor Sheridan a développé la série, il a présenté Beth comme un personnage emblématique, aux émotions complètement perdue car elle a tué sans le vouloir sa propre mère. Tout cela est un choix narratif intéressant qui permet de développer l’histoire de Yellowstone et surtout la personnalité de son personnage. A l’anniversaire de la mort d’Evelyn, sa mère, Kelly Reilly brille encore une fois. Elle correspond pile poil à ce qui donne envie d’aller au bout de l’histoire.
Le problème c’est que les scènes de Beth continue d’être à la fois électrifiantes et embarrassantes. Dans sa façon d’être par moment dans la provoque, Yellowstone sait me plaire. La construction de cet épisode permet aussi de préparer le terrain pour la suite de la saison, entre modernité et ce côté western un peu old-school où les gens se font plus ou moins justice. Josh Lucas fait quant à lui sa première apparition dans cet épisode dans le rôle du jeune John Dutton. La série aime les flash-backs dans le sens où il faut aussi que l’on ait des informations sur les origines de la famille Dutton et la façon dont celle-ci a évolué dans le Montana au fil des années. Cela donne plus de caractère aux personnages et à l’histoire. Si j’ai pu voir Sicario 2 au cinéma pendant la pause de Yellowstone, je dois avouer que j’ai été terriblement déçu (et les critiques américains ne sont pas plus tendres que moi sur ce second volet) mais je pense toujours que Taylor Sheridan est un scénariste talentueux, surtout après Sicario premier du nom et puis Yellowstone mais je pense en tout cas qu’il a une envie d’exploiter des thématiques assez similaires au fil de ses oeuvres et cela se ressent. Il est à l’aise ici et c’est tout ce que j’ai envie de voir.
Note : 7/10. En bref, encore un solide exemple de ce que Yellowstone sait faire de bien.