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Le sens des mots

Publié le 14 juillet 2018 par Libracteurs

LE SENS DES MOTS Dans la torpeur de l'été, dans l'attente confiante d'un FRANCE/CROATIE qui soude les citoyens, toutes couleurs, sexes, races et religions confondus, notre représentation nationale se trompe de mot.
L'Assemblée Nationale supprime, en effet, à l'unanimité le mot RACE de la constitution et prohibe la distinction de sexe dans la nouvelle rédaction de l'article 1 de notre constitution.
Franchement, on croit rêver, un pays qui dispose sans doute de la plus belle langue du monde,,riche de ses racines grecques et latines, et des apports de patois populaires.Un pays qui peut se permettre de ciseler le mot, pour bien préciser la pensée et le sens, un pays qui fait néanmoins dans la complaisance et la modernité en acceptant de plus en plus d'anglicismes polluant, ce pays est piloté par une Assemblée Nationale, "panurgesque" et parfaitement incapable de la moindre lueur de discernement, anesthésiée qu'elle est par des leaders, intellectuels supposés.
En l’espèce, l'article 1, après de longue réflexions et débats,,la consultation de linguistes distingués,est désormais rédigés comme suit : "La République assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe,d'origine ou de religion". La distinction de sexe étant prohibée sans qu'il soit besoin de le redire, arrêtons nous un instant sur cette nouvelle rédaction qui trahit le manque de la plus élémentaire lucidité.
La Ré^publique assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens.Tout est dit sans qu'il soit besoin d'en rajouter.Le citoyen concerné par notre constitution, les droits et devoirs qui s'y attachent, n'a pas a exciper de son sexe, de son origine ou de sa religion,dés l'instant ou il est reconnu citoyen français.Le reste, tous le reste est littérature qui renvoie au sketch célèbre de F. RAYNAUD "LES POMMES". C’est aussi une manière de faire du bruit avec la bouche pour amuser la galerie.
Plus sérieusement ,cette affaire est révélatrice d'une méthode ou le paraître élimine l'être, ou l(effet d'annonce prime sur l’effet tout court, et ou le citoyen ne peut plus trier le bon grain de l'ivraie, l'essentiel de l’accessoire!
S'agissant de la nouvelle rédaction de la loi fondamentale et quitte a ciseler le mot,le citoyen serait avisé d'être plus attentif à d'autres termes.Ainsi dans le grand vent de réforme constitutionnelle, le CITOYEN dont il est question supra, aurait interêt à surveiller d'autres rédactions autrement plus importantes pour l'avenir de nos enfants.
A ce titre la protection de l'environnement, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la mutation climatique, méritent une sémantique précise.Le Ministre en charge de cette question ne s'y trompe pas quand il aurait préféré en lieu et place du mot AGIR, un autre mot ASSURE.Opinion partagée car cette obligation de résultats gravée dans la loi fondamentale permettrait d'être plus avec sévère avec les produits importés pernicieux et gorgés de CO2 et avec les fraudes de toute nature sur les vins ou pire les médicaments.Cela en violation de notre constitution donnerait plus de poids a nos actions et sanctions.
Ainsi ergoter sur un mot OUI mais pour un enjeu valide!
R HASSELMANN


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