Magazine Conso

Princesse Mononoké – La haine n’engendre que la haine.

Publié le 18 juillet 2018 par Little No

Salut à tous 🙂

En grande fan de Hayao Miyazaki, je ne comprends pas que j’ai pu mettre autant de temps avant de vous en parler. On ne présente plus les magnifiques animés des Studios Ghilbi et pourtant, ils sont encore parfois méconnus.

Princesse Mononoké

Sorti en 2000, j’ai eu l’occasion de le voir dans les salles obscures. J’avais alors 10 ans, c’est un petit détail de taille puisqu’en effet, mon avis sur ce film n’a pas changé. Bien au contraire, je l’apprécie encore plus avec mon regard d’adulte.

Princesse Mononoké

Au XVe siècle, durant l’ère Muromachi, la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, se dépeuple à cause de l’homme. Un sanglier transformé en démon dévastateur en sort et attaque le village d’Ashitaka, futur chef du clan Emishi. Touché par le sanglier qu’il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui gangrène le bras.

Sorti en 1997, seize ans plus tard, Princesse Mononoké est une œuvre de l’animation japonaise culte dans le monde entier, adulée par tous les fans d’Hayao Miyazaki et par de nombreux cinéphiles, ainsi qu » un chef d’œuvre inoubliable.

On retrouve tout le style du réalisateur à savoir de la féerie, de la poésie, une animation magnifique, des personnages complexes et fascinants avec une histoire incroyablement prenante et intelligente. Le scénario de Princesse Mononoké se situe entre la fable écologique et le film fantastico-médiéval prenant place pendant le Japon féodal. En effet en livrant une réflexion sur la destruction des forêts par l’homme et de « l’invasion » du lieu de vie des animaux, Miyazaki montre l’Homme comme un destructeur de la nature, il se sert de ce thème pour parler écologie et de la notion de « il ne faut pas détruire les forêts ».

Princesse Mononoké – La haine n’engendre que la haine.

Bien que ce thème soit très bien abordé, le film ne parle pas que d’écologie, il nous raconte une fabuleuse histoire où une jeune fille, élevée par une déesse de la nature, se bat contre les hommes qui détruisent petit à petit la forêt tandis qu’un jeune prince maudit par un démon cherche le dieu Cerf afin qu’il le libère de son maléfice. Nos deux personnages se rencontrent pour permettre à l’intrigue de s’enrichir en enjeux : une guerre entre les habitants de la forêt et les hommes détruit tout sur son passage/nos deux héros tentent une paix impossible.

Parfois violent, le film de Miyazaki se révèle être plus mature que certaines autres de ses œuvres comme Mon Voisin Totoro qui est plus enfantin, ici Princesse Mononoké est plus adulte, plus complexe et plus spectaculaire que ce qu’on avait vu avant et avec ce film le réalisateur japonais prouve que l’animation EST du véritable cinéma, parfois d’auteur. Accompagné d’une musique sublime et d’une morale sur la destruction des forêts très intéressante, faisant encore plus échos aujourd’hui, possédant une animation à couper le souffle & une beauté incarné par son style, Princesse Mononoké est un chef d’oeuvre.

Princesse Mononoké

Je vous ai trouvé une petite critique qui explique très bien les différentes interprétations du film, qui au départ, parait très simple à comprendre alors qu’il est immensément plus complexe.

J’espère que cet article vous éclairera sur ce film, et que ça vous donnera, par la même occasion, envie de le (re)voir !

Je vous embrasse,

Princesse Mononoké – La haine n’engendre que la haine.

Publicités

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Little No 282 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines