Avant, il y a longtemps, c’était surtout durant le prêche de la messe dominicale que l’on avait droit à un sermon sensé remettre les brebis égarées dans le droit chemin. Aujourd’hui, c’est tous les jours qu’on nous explique qu’il ne faut pas manger de viande, ne pas manger trop gras, top salé, trop sucré, qu’il faut trier ses déchets, ne pas rouler en diesel, craindre le nucléaire … Il est vrai qu’aujourd’hui, plus trop de monde ne va à la messe le dimanche midi. Et pour cause, le grand Karl Marx l’a établi : la religion, c’est l’opium du Peuple. C’est l’outil avec lequel la bourgeoisie aliène les prolétaires. La religion est un instrument de coercition. Une rapide discussion sur la religion avec un matérialiste éclairera le sujet : elle commencera toujours par des éléments rationnels affichant le manque de preuves de l’existence d’une ou de plusieurs divinités et se clôturera par cette démonstration définitive : si il y a un Dieu qui sait tout, voit tout, connait tout… alors l’histoire est déjà écrite et donc la liberté n’existe pas. Comme il y a le reductio ad hitlerum, il y a le reducio ad blanquii : le ni Dieu ni maître qui conclut systématiquement et de façon définitive toute discussion sur le sujet : la liberté et le divin sont incompatibles. En poussant un tout petit peu plus loin cette logique : ni Dieu ni maître signifie que la morale est forcément subjective, l’inverse voulant dire qu’il existerait un « constructeur » de la morale qui régirait nos vies : un Dieu ou un maître. Mais alors pourquoi les descendants spirituels de Blanqui et de Marx, de Léo Ferré ou de Renaud, passent-ils leur vie à faire des leçons de morale aux autres et n’ont de cesse de vouloir imposer leurs préceptes à la Terre entière ?
Magazine Humeur
Vegan, écolo, gauchistes : la nouvelle religion des donneurs de leçons
Publié le 18 juillet 2018 par Magazinenagg
Ils prétendent vivre sans Dieu ni maître : mais alors pourquoi les descendants spirituels de Blanqui et de Marx, passent-ils leur vie à faire des leçons de morale aux autres et n’ont de cesse de vouloir imposer leurs préceptes à la Terre entière ?
Avant, il y a longtemps, c’était surtout durant le prêche de la messe dominicale que l’on avait droit à un sermon sensé remettre les brebis égarées dans le droit chemin. Aujourd’hui, c’est tous les jours qu’on nous explique qu’il ne faut pas manger de viande, ne pas manger trop gras, top salé, trop sucré, qu’il faut trier ses déchets, ne pas rouler en diesel, craindre le nucléaire … Il est vrai qu’aujourd’hui, plus trop de monde ne va à la messe le dimanche midi. Et pour cause, le grand Karl Marx l’a établi : la religion, c’est l’opium du Peuple. C’est l’outil avec lequel la bourgeoisie aliène les prolétaires. La religion est un instrument de coercition. Une rapide discussion sur la religion avec un matérialiste éclairera le sujet : elle commencera toujours par des éléments rationnels affichant le manque de preuves de l’existence d’une ou de plusieurs divinités et se clôturera par cette démonstration définitive : si il y a un Dieu qui sait tout, voit tout, connait tout… alors l’histoire est déjà écrite et donc la liberté n’existe pas. Comme il y a le reductio ad hitlerum, il y a le reducio ad blanquii : le ni Dieu ni maître qui conclut systématiquement et de façon définitive toute discussion sur le sujet : la liberté et le divin sont incompatibles. En poussant un tout petit peu plus loin cette logique : ni Dieu ni maître signifie que la morale est forcément subjective, l’inverse voulant dire qu’il existerait un « constructeur » de la morale qui régirait nos vies : un Dieu ou un maître. Mais alors pourquoi les descendants spirituels de Blanqui et de Marx, de Léo Ferré ou de Renaud, passent-ils leur vie à faire des leçons de morale aux autres et n’ont de cesse de vouloir imposer leurs préceptes à la Terre entière ?
Avant, il y a longtemps, c’était surtout durant le prêche de la messe dominicale que l’on avait droit à un sermon sensé remettre les brebis égarées dans le droit chemin. Aujourd’hui, c’est tous les jours qu’on nous explique qu’il ne faut pas manger de viande, ne pas manger trop gras, top salé, trop sucré, qu’il faut trier ses déchets, ne pas rouler en diesel, craindre le nucléaire … Il est vrai qu’aujourd’hui, plus trop de monde ne va à la messe le dimanche midi. Et pour cause, le grand Karl Marx l’a établi : la religion, c’est l’opium du Peuple. C’est l’outil avec lequel la bourgeoisie aliène les prolétaires. La religion est un instrument de coercition. Une rapide discussion sur la religion avec un matérialiste éclairera le sujet : elle commencera toujours par des éléments rationnels affichant le manque de preuves de l’existence d’une ou de plusieurs divinités et se clôturera par cette démonstration définitive : si il y a un Dieu qui sait tout, voit tout, connait tout… alors l’histoire est déjà écrite et donc la liberté n’existe pas. Comme il y a le reductio ad hitlerum, il y a le reducio ad blanquii : le ni Dieu ni maître qui conclut systématiquement et de façon définitive toute discussion sur le sujet : la liberté et le divin sont incompatibles. En poussant un tout petit peu plus loin cette logique : ni Dieu ni maître signifie que la morale est forcément subjective, l’inverse voulant dire qu’il existerait un « constructeur » de la morale qui régirait nos vies : un Dieu ou un maître. Mais alors pourquoi les descendants spirituels de Blanqui et de Marx, de Léo Ferré ou de Renaud, passent-ils leur vie à faire des leçons de morale aux autres et n’ont de cesse de vouloir imposer leurs préceptes à la Terre entière ?